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"Un jour, un destin", sur FRANCE 2.

Michel Serrault.


 

   C’était hier soir, sur France 2.

   C’est avec une certaine émotion, que j’ai regardé, le premier épisode, consacré à Michel, (vous permettez, que je l’appelle « Michel » ?), parce que je savais dès le départ, qu’étant l’inspiratrice, de la chaine, cet épisode, avait été conçu, non pas pour « me servir », moi, mais plutôt, pour servir, l’image que j’ai moi, de mon statut, au sein du milieu artistique, en partant du principe, que j’ai déjà en de multiples occasions, expliqué à Thomas, en quoi, et pourquoi, cet homme avait toujours énormément compté, dans mon parcours personnel.

   En effet, sur plus de 150 films, qui sont à son actif,  il aurait été une véritable gageure, que de prétendre décortiquer la totalité de son parcours artistique, parce que c’eut été simplement impossible…

 A la place de cela, l’objectif, fût de rendre, autant que faire se pouvait, l’essentiel des aspects de sa vie, ses valeurs, et les étapes charnières, qui ont jalonnés son parcours, tant sur sa vie privée, que sur sa vie artistique.

 En ce sens, ce reportage, n’est rien de moins, qu’un des plus beaux hommages, qui lui soit rendu, et probablement, à l’avenir, celui qui ne risquera pas d’être supplanté, par n’importe quel autre.

 J’aurai pu prendre des notes, pour border le reportage, de façon chronologique. Mais ne voulant, pas m’imposer la moindre astreinte, en le regardant hier, je vous fait part de mes remarques, plutôt, « comme elles me viennent ».

 J’ai énormément ri, quand a été abordé, le film « une hirondelle ne fait pas le printemps », avec qu’elle lui dit « c’est moi, la star, sur ce film », et que lui répond « He  c’est bon, elle a du répondant »….  J’ai trouvé ça merveilleux, et tellement tendre, et prévenant, en même temps.

 Quand j’avais vu le film, à l’époque, j’avais, bien sûr, adoré, comment peut-on ne pas adorer ce film, qui traite, avec une telle intelligence, un sujet aussi profond, et aussi grave.

 Mais j’avais complètement oublié, le passage, sur la vache folle, alors que je suis, moi, toujours sous tutelle,  à cause d’une expertise psychiatrique erronée, et que la Bretagne, est quasiment déclarée zone sinistrée, parce que la filière agricole, et l’agro alimentaire, souffre, d’une concurrence déloyale, vis-à-vis, du reste de l’Europe ?

 Pour ce qui concerne, l’histoire, de la scène, où il pleure, je n’ai pas vues, moi, de larmes couler. Mais ce qu’il aurait fallu lui expliquer, c’est que l’émission, était telle, que les larmes, par leur côté démonstratif, n’étaient pas nécessaires, son jeu d'acteur, pour cette phrase, , étant à la base, nettement suffisante, pour servir la cause, qui les avaient causées…

   J’ai trouvé absolument génial, aussi, comment furent racontés,  la rencontre, et l’apprentissage duettiste, entre Poiret, et Serrault…

 Bien sûr, c’est un cas avéré, je ne suis pas « encore », aux côtés de Thomas Fersen, c’est un fait, et pas plus, à mon grand regret, à ses côtés, publiquement, ou sur scène, mais le phénomène de duettiste, ou quelque peu gémellaire, qui est décrit, sur le plan artistique, ne peut que me ramener à mon double fersenien, quelque soit, l’angle, où je les voyais moi, racontés.

 J’ai en mémoire, moi aussi, pour ma vie entière, je crois, cet interview, où il parlait des de Poiret, quand il est mort, ses larmes,  ainsi que sa profonde tristesse, m’avaient bouleversée, comme elle avait du le faire, à la France entière.

 Un des autres, aspect, qui moi me touchait beaucoup, était sa relation, avec Dieu, et la religion.

 


    Sur ce point, je n’ai qu’un seul regret, c’est de ne jamais l’avoir, moi, rencontré, parce que j’aurai mis un terme, à sa déception, et à cette phrase, qu’il disait, « j’ai le sentiment, de ne pas être allée, jusqu’au bout de mon chemin ».

 


     Je sais, moi, mieux que quiconque, que Michel Serrault, à servi Dieu, probablement de façon infiniment plus efficace, que bien des prêtres, par son ouverture d’esprit, sa tolérance, et ses valeurs(avec tout le respect, que j'ai, pour ces derniers).

 


     Pour moi, Michel, était « un passeur spirituel », et le fait, qu’il n’ait pas été prêtre, le rendait, précisément, infiniment plus efficace, pour servir « son Dieu », parce qu’il utilisait son talent, pour servir ses valeurs, c’est-à-dire, des valeurs, profondément humanistes, qui sont les seules qui soient dignes, d’être servie, par la moindre des religions.

 


      L’épopée de « la cage aux folles », en ce sens, avec l’éclairage, du « mariage pour tous », dont j’ai la fierté, d’être , en grande partie, responsable, s’en trouve regardée, à posteriori, avec un intérêt, absolument merveilleux, qui ne peut que forcer l’admiration, et me concernant le regardant, comme un père spirituel, absolu.



Version imprimable | Actualités | Le Vendredi 18/10/2013 | 0 commentaires | Lu 459 fois



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