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SYRIE, debut 2014, en prevision, de GENEVE II.

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http://www.francetvinfo.fr/monde/revolte-en-syrie/250-francais-dont-six-mineurs-combattent-en-syrie-selon-manuel-valls_508627.html

 

    Bon, je suis mieux placée que quiconque, pour « apprecier »,ce qui se passe, depuis des mois et des mois, en Syrie, et quand je dis « apprecier », je ne veux pas dire, « aimer », mais plutôt, « jauger », à sa juste valeur, les terribles souffrances, qu’endure, le peuple syrien.

    Il est probable,  que ceux qui souffrent, et voient les leur mourir, ou être assassinés, parce qu’ils ne se trouvaient pas au bon endroit, au bon moment, ou pour avoir porté les armes, afin de défendre leur cause, voient les premiers rayons de cette fin d’hiver, le cœur empli, d’une profonde haine, mêlée de desespoir, et que de devoir faire l’effort, de chaque jour, trouver, le moindre soupçon, de voir le cour des choses, changer, dans leur pays, soit un veritable challenge, pour chacun d’eux.

    J’ai connu, moi, pendant une certaine période de ma vie, ce que l’on nomme, le desespoir le plus absolu.

    Si mon pays, moi, n’était pas en guerre, et si mon desespoir n’avait effectivement, rien à voir, avec ces souffrances là, que vit la Syrie, aujourd’hui, ces deux formes, ont pourtant en commun de penser, de façon intermittante, que demain, ne peut être que pire qu’aujourd’hui, que le soleil, desormais, se levera pour rien, ni pour personne, puique celui ou celle qu’on aime, ne peut plus, par définition, être à vos côtes.

   Il est probable, en effet, qu’une hopitalisation, à l’HP,  puisse sembler, une comparaison, déplacée, voir, outrageusement, mal venue……

    Et pourtant.  Je pense qu’étant veritablement, lobotomisée, psychiquement, avec une incapacité absolue, à raisonner, ne plus savoir, qui l’on est, qui l’on aime, pour quoi, ceux qu’on aimait pourtant si fort, sont à présent des étrangers, au point qu’on a le sentiment, de ne plus être habitée, que par le vide, ou le neant le plus absolu, doit à mon vis, être relativement proche, de ce que peuvent ressentir, ceux, qui aujourd’hui, connaissent, les âfres de la guerre, où que ce soit, sur cette Terre, et donc, aussi, en Syrie, depuis des années.

   Je tiens à préciser, que si je ne dis rien, ça ne signifie pas que je suis devenue,  face à cette cause, indifférente, mais bien au contraire, que je lis, et que j’écoute, et regarde toutes les videos, que les journalistes, mettent, sous mon nez, le plus souvent, via « France TV info », mais aussi,  par l’intermédiaire, d’autres organes de presse.

    Ainsi, certains articles, ou fait divers, ou simples photos, qui me sont parvenues, resteront, pour moi, des images, qui ne font actuellement, et pour ma vie entiére, que renforcer, mon envie de me battre, non seulement, contre ceux qui souffrent, partout, dans le monde, que ce soit, à cause des guerres, mais aussi, pour d’autres raisons.

 Ici, en Normandie, ce matin, le soleil brille.

 Je vois que mes carreaux ont besoin, d’être nettoyés.

    Si seulement, je pouvais, par cette image, simplement, vous faire sourire… Je l’accepte volontiers, si ce n’est que pour mieux, mettre en évidence, le fait, que dans un pays en guerre, ce genre « detail », justement, doit être à mille lieux, des préoccupations, de ceux qui vivent là bas.

 « Quelle connerie, la guerre ».(Prevert).

   Moi, j’ai une jardinière, sur ma fenêtre, je vais y installer, quelques jacinthes, et quelques « pensées », achetées en jardinerie, pour voir, enfin, le printemps s’installer, parce que mon pays n’est pas en guerre.

    Depuis combien de temps, un syrien, a-t-il pu se permettre le luxe, s’assayant, sur un muret, le long d’une rue, pour simplement, prendre le soleil, sans craindre, le moins du monde, de n’être ainsi, qu’une cible, pour un sniper embusqué ? Depuis combien d'années ?

    Depuis conbien de temps, une femme, qui a des enfants, a telle pris le temps, et eu envie, surtout, d’aller dans un magasin de tissu, et fantasmer, sur une petite robe à fleurs, qu’elle devrait pourtant, avoir envie de conffectionner, pour sa petite ?

    La petite en question, elle, est six pieds sous terre, et ses parents, quand ils sont encore en vie, pleurent sa mort…..

   Depuis combien de temps, enfin, ceux qui ne sont pas morts, ENCORE , ont-ils pu prendre le temps, de se réunir, entre famille, ou voisins, simplement, dans le but, de rire ensembles, en buvant simplement un verre, ou mangeant, ensembles ?

   Il est probable, que mes lignes là, semblent aux yeux de certains, soit stupides, ou imbeciles. J’assume.

    Mais comment faire face, à un dictateur, qui a tant de sang, sur les mains, qu’il pourrait en remplir une piscine ?

   Pour ce qui concerne, les images, qui moi, m’ont marquées, sur ce conflit, je noterai, le cas, de ce jeune photographe. Un gamin, à vrai dire. Une quinzaine d’années, je crois. Il adorait la photo. Il voulait être « reporter ».

   Non, tout compte fait, dans mes songes, quand je pense à lui, c’est REPORTERRE, qu’il voulait être, c’est une évidence.

   Il était syrien, et avait sympatisé, je crois, avec des reporters étrangers, (peut être France info, je ne sais plus), et sympatisants, ils l’avaient formé, et lui avait communiqué les rudiments du métier.

   Il était heureux de se sentir utile, et de pouvoir, se mettre au service de la cause de son pays, un pays, qui aspirait, à la liberté de pensée, et de s’exprimer, à celui, d’être instruit, aussi, pour aller à l’école, comme tous ses petits copains.

   15ans, je vous dis. Il aurait pu, être mon fils, le vôtre, celui, de l’homme que j’aime. Celui, de votre voisin de pallier. Celui que vous croisiez, hier, dans le metro, et qui revenait des cours, les ecouteurs sur les oreilles, avec l’inconscience qui va à leur age.

 Il a été abattu, comme un chien.

   Ce sont ceux qui l’ont formé, qui ont relaté sa mort, et sa brève incursion, dans le milieu « reporterre ».

   Une autre image, une photo. Il s’agit, de celle d’une femme, des plus ordinaires. Elle marche, sur une route.

  Non pas, sur le bas côté, mais sur la route. Elle a la position des humains, qui croulent, sous la souffrance, trouvant, on ne sait où, l’énegie, pour ne pas fléchir, plus, encore.  Exactement, dans la postule de l’homme, qui souffre, de JACOMETTI. Sa vêture est si misérable, qu’on la croirait sortie d’outre tombe.

Mais aujourd’hui, je vois que l’on parle, du GENEVE II.

   Le but, consiste à mettre en commun, toutes les forces politiques, contre Bachar el Assad, qui sont à présent, éxilées, à l’étranger.

   Parallélement à cela, ici, en Europe, mais dans d’autres regions du monde, aussi, se trouvent des adolescents, ou de jeunes adultes, qui soit, veulent partir, pour faire la guerre, contre Bachar el Assad, soit  utiliser, la guerre, contre Bachar El Assad, dans le seul, et unique but, de n’être que les serviteurs, d’un Islam radical.

    Oui, je suis parfaitement consciente, du fait, que je sois lue, AUSSI, par les intégrites musulmans, de tous bords.

 Je précise que j’ai d’ailleurs, ecrit au TALIBANS, à la main, il y a quelques semaines, une tres longue lettre, et que si elle a été tranmise, à François Hollande, telle que, j’en ai fait une copie, qui, si elle n’est pas encore posée, ne l’est que pour des raisons techniques, mais je vais corriger ça, et les poser, il n’y a pas de raison.

  Elles ont bien sûr, je suppose, été transmises.

   Il peut arriver, que de jeunes adultes, souhaitent intégrer des forces armées, pour lutter contre Bachar El assad, le HITLER à mes yeux, des années 2010, il faut bien appeler les choses comme elles sont.…..

   Après tout, pendant la seconde guerre mondiale, certains jeunes, aussi, y compris, des ados, choisissaient, d’aller rejoindre la Résistance, pour lutter contre le dictateur……

    Mais il importe, en tout premier lieu, de voir à quoi, nous avons affaire, individuellement.

    Il est de la plus haute importance, que cette lutte, soit détachée, de la moindre récuperation, d’ordre religieux, pour qu’elle puisse être si possible, couronnée de succès.

    Quand à ceux qui souhaitent vraiment livrer bataille, contre Bachar El Assad, et qui se sentent assez fort, pour revendiquer, de se battre ainsi, sans récupération religieuse, je ne saurai trop leur recommander moi, de terminer leurs etudes, dans les pays, qui les ont accueillis, et d’ensuite intégrer, éventuellement l’armée française, quand il s’agit de la France, et des autres nations, quand c’est envisageable.

   Pour les cas, des français, qui sont dans ce cas, je pense qu’il n’y a qu’en ayant un entretien individuel, avec chacun d’eux, que l’on peut vraiment savoir, de quoi il s’agit.

   Malheureusement, dans la grande majorité, des cas, c’est d’endoctrinement, dont il est question, et de rien d’autre, il ne faut surtout pas l’oublier.

    Je remercie, ce papa, qui a eu l’intelligence, de collaborer, avec les autorités françaises, pour relater, la trajectoire de son fils, que j’espére revoir, sur le sol français, vivre sa vie, à lui, et pas celle d’un mantor, dont soit dit en passant, j’aimerai bien avoir, la totalité, des coordonnées.

    Je précise que j’ai redigé, ces jours derniers, un article sur le sujet, dont je ne suis pas peu fiére, et je le poserai, en lien.

francoisenielaubin.viabloga.com/news/parias-et-mantor-sont-sur-un-bateau-merde-les-barriques-sont-vides

 



Françoise Niel Aubin , ,

Version imprimable | Actualités | Le Dimanche 19/01/2014 | 0 commentaires | Lu 640 fois



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