S'identifier - S'inscrire - Contact


Le retour de Bertrand Cantat, et l'opinion, de JL Trintignant.

Mots-clés :


www.francetvinfo.fr/culture/musique/bertrand-cantat-je-sais-que-j-ai-commis-l-irreparable_441596.html#xtor=EPR-2-[newsletterquotidienne]-20131023-[lestitres-coldroite/titre1]-[popin-5-10-2013]

actu.orange.fr/revue/actualite-sociale/jean-louis-trintignant-je-croyais-que-cantat-se-suiciderait-2629174+2627926/

   Bertrand Cantat qui revient, je serai tentée de dire, moi, « la queue entre les jambes », plus par manie verbale, qui pour un quelconque « désir », de m’en prendre à son service trois pièces….

 

    Et me voilà, qui ose, moi, faire de l’esprit, sur un sujet aussi grave, que le fût, ce crime, qu’il a commis, mort, faut-il le rappeler « sans intention de la donner ».

   J’ai lu, ces jours derniers, l’article, sur son retour, où il brise le silence, pour dire, qu’il porterait ce fardeau, sa vie entière, et qu’il avait voulu mourir.

 

   J’ai vu, ce matin aussi, la réponse de JL Trintignant, qui ne lui pardonne pas, qui ne supporterait pas, de le croiser, ne serait ce que sur le trottoir, et qui a un léger sourire, désabusé, quand il dit constater, que son désir, d’avoir envisagé, d’en finir, n’a pas été concrétisé, visiblement, à son grand regret.

 

    Je précise, mais je ne sais pas si cela, est nécessaire, que j’avais moi, conseillé à Thomas, à l’époque, de travailler avec elle, parce que je savais qu’elle aimait, son univers déjanté, et que c’est pour cette raison, à moins que ça ne soit qu’une coïncidence, que Thomas, avait fait ce duo, avec elle.

 

   Puis les années ont passé, sans laver pour autant, dans les esprits, l’indélébile souillure, que Bertrand Cantat, devrait assumer. Quoi, qu’il dise, quoi qu’il fasse.

   Jean Louis, lui, avait, alors qu’elle était petite, déjà, perdu, une autre enfant, en bas age….

 Là, il a perdu Marie….

   Jamais, un parent, parait il ne peut se remettre, de la perte, d’une enfant, parce que c’est une continuité, de lui-même, ce qui est bien légitime .

    Quand il dit, qu’il ne pourrait pas le croiser, dans la rue, je le comprends. Celui qui moi, m’a assassinée, même si je pense moi, avoir parfaitement soldé, cette terrifiante partie, de mon histoire, me semblerait difficile, à appréhender, aussi…. Je parviens, moi, cependant, à ne rien lui souhaiter de mal, ni de bien, en fait, « je m’en fous »  ROYALEMENT .

   Ce serait bien, pour JLouis, qu’ils parviennent, lui, et son épouse, à en arriver, à ce point, d’indifférence, le concernant, car ils  souffriraient moins.

 

 Mais ça n’est d’eux, que cela dépend, désormais.

 

    Je suis, moi, l’inspiratrice, du morceau, qu’il chante, et qu’on entend, sur le net. « regarder droit, vers le soleil ».

    Sensée, m’inciter, donc, à ne regarder que vers le soleil, quand les charges, me semblent trop lourdes à assumer.

   Le fait, de me pencher, moi, sur son cas, n’est pas lié, non plus, au fait, que j’en sois le directeur artistique, je le précise.

  C’est plus le chagrin,  omniprésent,  dans la famille de Marie, parents, enfants, et les traces, que ce terrible fait divers, laisse comme une véritable trainée de sang, dans notre société, combiné au fait, que je défens moi, la cause des femmes battues, qui justifie que je me sente concernée.

 

    Qu’il ait purgé sa peine, et qu’à ce titre, il se trouve des voix, pour prétendre, qu’il doit revenir, est une chose, parfaitement entendable.

 

    Mais alors, que Michel Drucker vient de sortir, un livre, qui s’appelle «  de la lumière à l’oubli »,il est effectivement opportun, d’étudier de plus prés, en quoi, le cas Cantat, peut éclairer, sous un jour, diffèrent, le cheminement, d’un homme capable, d’être violent, avec celle qu’il aime, au point d’en provoquer la mort.

    Imaginons donc, comme cela arrive trop souvent, un cas similaire, dans un milieu quelconque, et non médiatique.

    L’homme coupable, aurait, je pense, écopé, de la même peine, je suppose. Enfin, j’ose l’espérer.

    Une fois purgé sa peine, il lui suffit alors, de changer de région, trouver un nouveau travail, (ce qui n’est pas si simple, j’en conviens),  mais il parvient, une fois pris sa décision de tout reprendre à zéro, à mener une vie ou certes, j’ose espérer, qu’il continue à porter, une certaine culpabilité, mais au moins, personne ne viendra lui reprocher les faits, pour lesquels, il a été condamné, jadis .

    Dans le cas, qui nous occupe, à cause de sa célébrité, précisément, il en est tout autrement.

   Mais une chose est certaine, pour ceux et celles, qui seraient tentés, de penser, que considérant le fait, qu’il soit suivi, psychologiquement, (ce que j’espère),  c’est que le fait que son cas, puisse servir à travailler sur la cause des violences faites aux femmes, est absolument non seulement, parfaitement illusoire, mais aussi, surtout pas souhaitable.

   Reste l’hypothèse, où lui, souhaiterait le faire, dans le plus grand anonymat, mêlé, à d’autres repentis…. Pourquoi pas ? Si là, ce trouve le chemin, de sa rédemption, peut-être, est ce envisageable.

   Mais une chose est absolument certaine.

 Comme jean Luc Delarue n’aurait jamais pu, aider des toxicomanes lui, même avec un travail thérapeutique, ne pourra aider, des hommes violents, à se soigner.

 Si un jour, tel est son désir, il lui faudra, alors, procéder de la sorte.

 1, s’il écrit un livre, que la totalité, des droits d’auteur, au centime près, soit reversé, à une association, contre les violences faites aux femmes, et que ça ne soit surtout pas lui, qui apparaisse, sur les écrans de télé, pour en faire la promo. Je veux bien, moi, m’en charger, s’il en est demandeur.

 2, s’il va à la rencontre, d’autres hommes violents, pour témoigner, que là, encore, ce soit fait, sous le même statut, que pour n’importe qui d’autre.

 Il veut remonter sur scène ?

   Et bien qu’il ne se prive pas. Mais qu’il ne compte pas sur moi, non plus, pour cautionner, en quoi, que ce soit, son retour médiatique.

   Si vraiment, son type d’expression artistique, reste la chanson, et bien qu’il fasse comme moi, qu’il se les garde. A ce jour, j’ai moi, aussi, écrit, une multitude de choses, qui ne sont jamais sorties, mais la satisfaction, d’un artiste, et le plaisir, qui s’y rapporte, sont liés, à lui seul, avec ce qu ‘il fait, bien avant, que de n’envisager, de se produire en public.

   S’il est encore, un artiste véritable, chanter, dans son salon, devrait le satisfaire, amplement.



Françoise Niel Aubin

Version imprimable | Actualités | Le Mercredi 23/10/2013 | 0 commentaires | Lu 611 fois



Archives par mois