Mots-clés : Tutelle.
Envoyé spécial, sur la tutelle.
Je connais particulièrement la situation, puisque je le suis, moi.
Les raisons, pour lesquelles j’y suis maintenue, n’ont pas être évoquées ici.
En fait, il est expliqué, qu’il existe un assez grand nombre de dysfonctionnement, à ce sujet, aujourd’hui, et considérant le fait, que le vieillissement de la population, provoquant une augmentation constante, du nombre des personnes, qui doivent y être confrontées, le système actuel, s’il n’est pas nécessairement, si mauvais que cela, présente néanmoins, un certain nombre de lacunes, qui sont rigoureusement incontestables.
Ainsi, il s’en trouvent peut être pour penser, que ça n’est qu’un problème d’argent, et que si le gouvernement, par l’intermédiaire du ministère de la Justice, met la main au porte monnaie, pour créer les postes qui font défaut, « tout rentrerait dans l’ordre ».
Je pense pour ma part, que ça n’est vrai, qu’en partie.
Mais je préfère moi, dans un premier temps, m’attacher à énoncer le reste, pour revenir à cette vision simpliste et étriquée, ensuite.
Un comportement de bienveillance, qui devrait aller au-delà, de l’aspect strictement pécuniaire.
Oui, « vous avez bien lu ».
Je trouve parfaitement incohérent, moi, qu’un tuteur, soit injoignable, par les enfants ou le « protégé », de telle sorte que la communication, soit de mauvaise qualité, pour ne pas dire, « inexistante ».
Ces derniers, comme dans le reportage, qualifient certains enfants, ou bien certaines familles, comme « intrusives », voir », toxiques ».
Si les tuteurs, avaient moins de cas à charge (60 protégés, à superviser, n’est pas rare), comment voulez vous que ce dernier, puisse tisser un lien, qui soit satisfaisant, pour le protégé, ainsi que pour la famille, c’est absolument impossible.
Mais dans l’hypothèse où ce lien, soit vraiment de bonne qualité par le fait que le nombre de protégés par tuteur soit moins élevé, il est tout à fait probable, malgré tout, que la relation entre protégé et tuteur, comme entre la famille, et le tuteur, soit difficile, l’argent étant e au sein des familles, comme chacun sait, « le nerf de la guerre ».
Pour cette raison, je pense qu’il est absolument indispensable, de créer des poste de conciliateurs, qui ne soient destinés strictement, qu’aux relations, tutelles et protégés/familles, soit nécessaire.
Ensuite, il faut évoquer, le fait que chaque tuteur, devant veiller, sur un trop grand nombre de protégés, il leur est impossible, d’être effectivement capables, d’être bienveillants, vis-à-vis d’eux.
Ce qui me semble une évidence.
Pour que cela puisse évoluer, je propose, moi, donc, qu’au dessus, d’un plafond de 3000€, par exemple,(à débattre), une fois payées les charges, et le logement, le salaire du tuteur, soit payé, pour une part, par le protégé lui-même.
Oui, je vois déjà certains, qui font des yeux écarquillés ….
Je viens moi, de regarder mes relevés de compte, et je ne vois aucun prélèvement, pour rémunérer ma tutrice…
J’en déduis donc, que c’est l’état et l’état uniquement, qui l'a rémunéré.
Je ne prétends pas, que ce soit les familles et le protégé uniquement qui doivent le rémunérer, mais pour un certains pourcentage, décidé, selon un barème, me semble moi, tout à fait cohérent.
Ce salaire, devrait, à mon avis, d’ailleurs, aussi, être prévu, dans le cas où c’est un membre de la famille, qui est le tuteur.
Il peut arriver que ce dernier, choisisse de le faire bénévolement, auquel cas, ça doit être stipulé, et décidé en collaboration, avec le juge des tutelles.
Pour ceux, qui trouveraient à redire, sur ce positionnement, je tiens juste à signaler, que de gérer les compte, d’un tiers, demande du temps, et que c’est un travail, à part entière….
Que dans l’hypothèse où il soit décidé, par un juge, qu’aucun des enfants, ne peut être tuteur, pour cause de discorde, par exemple, entre les enfants, ce fait n’est généralement du, qu’au fait, que les parents, le plus souvent, par leur gestion erronée de leur argent, par le passé, ont perverti la relation avec leurs enfants et entre les enfants.
Il me parait donc, parfaitement justifié que cette notion, qui incite à voir le tuteur rémunéré en partie, par le capital à gérer, soit parfaitement recevable.
Il est bon de préciser, d’autre part, que le fait de voir, en partie, les tuteurs, rémunérés par le protégé quand les revenus sont assez conséquents, permettrait d’autant plus facilement, à l’état de créer des postes de contrôleurs, ainsi que d’augmenter les postes de tuteurs.
Je précise bien, que cette hypothèse, ne peut être mise sur pied, ça va sans dire, que pour des re venus, assez conséquent, car il me paraitrait absolument irrecevable, que des gens, mis sous tutelle, et d’origine modeste, voient leur train de vie diminué, sous prétexte qu’il a été décidé, quelquefois, de façon même parfaitement discutable, qu’il soit nécessaire, qu’il ou elle soient mis sous tutelle.
Ensuite, je voudrai mettre l’accent, sur la formation des tuteurs.
Je ne sais quelle est leur formation, actuellement.
Mais il me semble, si je considère ce qu’il se dit, sur le sujet, que leur formation, est très nettement insuffisante, quand à l’approche qui est faite, vis-à-vis des familles, et les cas, où les protégés, et leurs enfants, sont en discorde, avec les tuteurs, sont extrêmement fréquents.
Je ne parle pas là, uniquement, de problème d’honnêteté, ou de « surbooking », des tuteurs, mais bien du fait, qu’ils ne reçoivent pas, le minimum syndical, de la formation, en psychologie, et en communication, voir, en gériatrie, qui serait souhaitable.
Ensuite, je trouve qu’il y a un gros problème, au sujet de le décision, de mise sous tutelle.
J’ai vu, dans le reportage, là, que l’on pouvait de retrouver sous tutelle, sans même en a voir été
informée, si ce n’est pas un simple courrier du tribunal….
Je ne remets pas en cause, moi, la liste de ceux, qui sont susceptibles d’enclencher la demande, mais je trouve parfaitement discutable, et profondément injuste le fait qu’une seule personne, puisse en faire la demande.
J’entends bien, que la juge, demande à rencontrer la famille, les enfants, etc, pour se faire son opinion, mais visiblement, certains d’entre eux, outrepassent leurs droits, et certaines personnes, se retrouvent ainsi, abusivement, mis sous tutelle, sans que ça ne soit en aucune façon, justifié.
Que certains enfants, par désir de vengeance, par exemple entame une telle démarche, ne doit pas être bien rare, et certains cas, de personnalités célèbre, à plus fort raison, quand ces personnes sont fortunées, sont là, pour le prouver.
En effet, l’argent, étant le nerf de la guerre, il le reste AUSSI, quand les intéressés, vieillissent, et la tentation, pour certains, d’utiliser l’arme juridique, pour régler leurs comptes, ne fait malheureusement, aucun doute.
Mais l’argent, n’a jamais permis d’acheter les sentiments, et il ne permet en aucune façon, pas d’avantage, de régler véritablement, des manques affectifs qui ont eu lieu, par le passé.
Pour information, quand une telle décision, est prise, un existe un délai, qui permet de faire appel.
Il peut arriver que cet appel, ne soit pas fait, et je trouve pour le moins étrange, malgré cela, qu’aucune conciliation, ne soit entamée.
En fait, le « prétexte » retenu, par les juges, pour mettre quelqu’un sous tutelle, résiderait, assez souvent, dans le fait que cette personne, soit considérée, comme étant incapable de gérer son argent. Pour certains, par exemple, le fait, de dépenser de façon, inconsidérée, forme un argument.
Mais si cet argument, là, est si important, j’aimerai, alors, que l’on m’explique, pour quelle raison, la totalité du fichier, des surendettés, à la Banque de France, n’est pas systématiquement, mis sous tutelle….
Oui, je reconnais, qu’il y a dans mon propos, un côté volontairement provocateur, c’est qu’il y a juste un aspect, que moi, je connais, mieux que personne, qui est qu’une personne mise sous tutelle, se voit atteinte, dans sa dignité humaine, de façon extrêmement grave, et que cet aspect, est entièrement occulté, par absolument tous les protagonistes, qui entrent en jeu…
Cette femme, là, dont il est question, et qui conteste, le fait, qu’elle le soit, en est la preuve flagrante.
Certaines familles, d’ailleurs, plus soucieux, du respect, de la personne humaine, visiblement, alors, qu’ils savent pertinemment, que cette mise sous tutelle, éventuelle, devrait être décidée, préfèrent ne pas entamer cette démarche, dans le seul et unique but, justement, de ne surtout pas porter atteinte à la dignité, de cette personne…
Et puis d’autre, n’ont de considération, pour cette dernière, que comme un pion, qui n’a du statut d’être humain, que son apparence charnelle, mais n’ont pour la notion de dignité humaine, qu’une connaissance, aussi approfondie, qu’une science, qui visiblement, est équivalente à la notion des libertés individuelles, en régime dictatorial.
Bien sûr, il existe les cas, aussi, de ceux qui demandent à être mis sous tutelle, mais dans ce cas la situation psychologique, est parfaitement différente, puisque sachant que dans telle situation, ou telle autre, ils auraient un comportement inapproprié. Dans cette hypothèse, et dans cette hypothèse seulement, l’atteinte à la dignité, n’a pas lieu, puisque le protégé, a été demandeur.
Il y a aussi le cas où le protégé, n’a pas les facultés intellectuelles, pour avoir lui, ou elle, conscience, que sa dignité est atteinte ce qui fait bien l’affaire, de ceux, qui en ont été demandeurs.
En fait, pour moi, être mis sous tutelle, correspond très exactement, à la négation la plus stricte, du statut même de citoyen.
Françoise Niel Aubin Tutelle.
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