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LOU REED s'en est allé, au paradis des jardiniers.

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    Bon, difficile d’être drôle, ou de tenter de l’être, quand il s’agit d’écrire, sur une icône de la pop, qui ait rayonné, à ce point, bien au-delà, des USA .

 

    Un excellent article, dan VANITY FAIR, ce matin, nous dévoile, quelques clés, sur son histoire.

http://www.vanityfair.fr/

    Brillant, par ses excès, entre drogues, et alcool, c’est donc, par les méandres de la psychiatrie, que sa « ors normalité sexuelle », a fait l’objet, d’une prise en charge, pour le mois terrifiante……

   Je savais que la psychiatrie, avait de tout temps, été coupable, partout, dans le monde, de bien des sévices, mais j’ignorais, moi, ce cas particulier. Je ne sais pas, si de tels « traitements de faveur » ont été pratiqués en France.

  Quand je dis, qu’il a été connu, pour cela, je parle, bien sûr, de ceux, qui n’avaient aucune curiosité musicale, et donc, ne voyaient que le côté obscur, du personnage.

  Qu’il ait fait partie de cette génération, qui par leurs excès, ont créé une forme de phobie, de la démarche révolutionnaire, ne fait aucun doute, malheureusement.

   Mais comment peut on reprocher, effectivement, à des artistes, à l’époque, d’avoir voulu fuir, de façon artificielle, une société, qui les oppressait, au point de vouloir « partir ».

   Sa démarche, à lui, fût, comme tout artiste, qui se respecte, de vouloir, trouver un chemin de traverse, loin du conformisme imposé, par la psychiatrie, à grand renfort de médicaments, je suppose, sensé lobotomiser son génie créatif.

   Le hasard, à moins que ça ne soit une bonne fée, lui avait donné, un timbre de voix, reconnaissable entre mille, et c’était bien là, une véritable bénédiction, comme c’est toujours le cas, pour tout à chacun.

   Pour ma part, c’est ce disque, là, qui moi, a bouleversé ma vie d’adolescente, à tout jamais.

 Zut, je ne le retrouve pas. Il me semble me souvenir, que son visage était de face,  sur un fond noir, et son visage apparaissait, en doré.

 « The Perfect Day », me bouleversait.

  Je me mettait à la fenêtre de la chambre de mon frère ainé.

 Le bas de la fenêtre était assez bas, de telle sorte que souvent, notre mère nous disait « ne vous penchez pas trop à la fenêtre, vous pourriez tomber ».(véridique !)

   A bien y réfléchir, rétrospectivement, effectivement, en l’écoutant, je n’aurai risqué, tout au plus, que de m’envoler, et de me poser délicatement, sur la pelouse, en contrebas. Il faisait beau, et sa chanson, me gonflait l’âme, comme un vent fort, gonfle les voiles d’un bateau, vers le grand large.

http://www.lacoccinelle.net/248975.html

   Décidément, revoilà « la coccinelle », qui avait pourtant disparu, réapparue !

   Pour en revenir, à sa bisexualité, sa chanson « I want my man », prend alors, une signification, bien particulière, que je m’approprie, moi aussi, si vous n’y voyez aucun inconvénient.

 Je tiens à faire remarquer, le dernier vers, de la chanson « the perfect day », qui parle de récolter, à présent, ce qu’elle a semé.

 La raison, pour laquelle, il était venu, se donner en concert, à PARIS  l’an dernier, était liée moi. Je le sais. Je n’ai qu’un regret, c’est de n’avoir pu ni voir ce concert, ni de l’avoir rencontré.

 

 

 



Françoise Niel Aubin

Version imprimable | Actualités | Le Lundi 28/10/2013 | 0 commentaires | Lu 734 fois



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