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Neuf mois fermes.

Je dois dire, que Sandrine Kiberlin, me fait beaucoup rigoler !


« Neuf mois ferme ».

 C’est le dernier film, d’Albert Dupontel.

Voici le lien.

http://www.premiere.fr/Bandes-annonces/Video/9-Mois-Ferme-Making-Of-2-VF

 

 Vivement dimanche, aussi, lui a consacré son émission, dimanche passé, à revoir ici :

http://www.france2.fr/emissions/vivement-dimanche

   Cette idée, d’avoir mis sur pied, une telle rencontre, entre un juge et un « éventuel coupable », qui plus est accusé, des pires crimes, qu’on puisse imaginer, est bien le fruit, d’un génie comme Dupontel, ça n’est pas pour rien, en effet, qu’il est mon cinéaste préféré !(je sens que les autres vont être jaloux, là)…

   Pour la petite histoire, je tiens juste à rappeler que l’ors de la peinture d’un certain calligramme, appelé « la tombe », que j’ai peint, moi, il doit y avoir, environ 6 ou 7 ans, j’avais échafaudé, une petite histoire, où je finissais par tuer un sanglier, à coup de pelle, « comme du Dupontel », dans l’un de ses premiers films, calligramme, qui, je tiens à souligner, a permis, de n me débarrasser définitivement, de ma souffrance relative à la pédophilie, dont j’ai été moi, victime, enfant.

    Mes filles et moi, avons été de ses premières fans, absolument inconditionnelles, dés le début….

  Pour ce que je tire, moi, du fait, d’avoir fait, un tel film, je dois dire, que je suis sur le cul.

    En effet, tout le monde sait, que je suis la conseillère, de F Hollande, et de son gouvernement, et donc, je dirai même « surtout », de Christiane Taubira, Ministre de la Justice.

 

  En effet. Aujourd’hui, comme j’ai déjà eu moi, l’occasion de l’expliquer, nous vivons, dans une société, qui est en mutation.

  L’extrême droite, par le biais, de marine le Pen, et de ses membres, qui a défaut d’être virils, sont de grandes gueules,  voudraient nous faire croire, qu’il faut se rassurer, en ne fixant que dans le rétroviseur…..

 

 Je n’ai jamais vu, moi, d’évolution positive, en ne fixant, que le rétroviseur.

   Imaginez donc la scène, vous êtes en voiture, et vous ne fixez que le retro sans regarder la chaussée devant vous…..

   Car il est un adage, qui dit, « qui n’avance pas, recule ».

   Je sais, les phrases, comme ça, à l’emporte pièce, doivent en énerver certains, et surtout, CERTAINE.

   L’Europe,  et la mondialisation, sont bel et bien là, que ça plaise ou pas, à cette extrême droite. Et si l’on refuse, de le prendre en considération, je pourrai dire que nous n’aurons que nos yeux pour pleurer, mais je préfère, moi, dire que nous n’en aurons, que les côtés négatifs.

    C’est en ce sens, que de parler CONTRE l’Europe, relève d’un anachronisme absolu.

 Vous pensez, je suppose, que je m’éloigne du sujet, à savoir, « le film ».

  Et bien « venons y », justement.

 La Justice.

 C’est là, le rouage essentiel, précisément, d’un gouvernement, des plus importants, et combien proche, de la population, parce que bien rares, sont ceux, qui n’ont jamais eu à y a voir recours, ne serait ce que pour officialiser un simple divorce.

 L’image vehiculée, des juges d’instruction, est malheureusement, soumise, à une critique, pour le moins virulante, de la part des patis, qui sont composés, de memebres, qui s’y trouvent accusés….

 C’est bien normal, et je dirai « légitime ».

 Certains, d’entre eux, prétextent, que c’est là, la forme sublime, et la signature, d’un grand charisme en politique…

   Au moins, cela me donne t il, l’occasion, de vraiment en sourire, pour ne pas dire « en rire franchement ».

 La Justice aujourd’hui, en France, n’en déplaise aux oppositions, confondues, est JUSTE et APOLITIQUE…..

   Quand au film, dont vous pensez à tort, que je m’éloigne, il n’a pour objectif, que de rendre, aux juges, ce qu’on oublie, c’est-à-dire, le plus élémentaire, et qui a justifié, leur choix professionnel, un sens aigu, de la Justice, précisément, et une profonde humanité.

   Mais pour mieux étayer, mon propos, je vais vous raconter une histoire.

 C’est de mes anciens beaux parents, dont il est question.

   KSENIA POPOVITCH…. Emigrée, avec plusieurs de ses compatriotes, pour travailler dans les fermes du Nord de la France, cette dernière, trouvant ainsi, à l » ‘époque DEJA, une main d’œuvre, à bas prix.

   KSENIA, donc, n’a jamais su lire, ni écrire, et a travaillé, sa vie entière, dans les travaux les plus durs.

 

 Ils avaient à MOTTEVILLE, des voisins, de bons petits français…. Avec un fils.

 Un epicier, passait, regulièrement, comme ça se faisait beaucoup, jadis, pour proposer ses marchandises.

  Ksenia, elle, n’vait pas toujours des relations, faciles, avec ses voisins… c’est comme ça. Les humiliations, a forced e temps, finissent par provooquer un tempérament « bien trempé », et je puis vous assurer, pour a voir été sa brau, comme on dit chez nous, qu’elle « était pas facile à traire ».

 BREF.

  Toujours est il, que les voisines, entre elles, avaient mis au point, un stratagème, pour « évincer », discrètement, « la polonaise », et si possible, la mettre, dans la merde, la plus noire possible, faux temoignages à ‘appui.

   Ce sont ces gens, ses voisins donc, qui un jour, lui avaient balancé, qu’elle « venait manger le pain des français », comme dans le sketch de Fernand Raynaud.

   Ainsi, cette dernière, se retrouvât assignée, au tribunal, pour répondre d’une accusation, comme quoi, elle aurait bousculé, l’une d’entre elle, causant, ainsi, d’une « boiterie », inguérissable, bien sûr, et qui justifieraient, selon l’acte d’accusation, une pension.

   Bien sûr, l’état psychologique, ajouté, au fait, que son dernier fils (mon futur mari), se trouvait malade,  et au seuil de la mort, (médecine impuissante), c’est dans un piteux état, qu’elle comparaissait à la barre.

    Mais il y avait juste, un tout petit détail, que tout le monde ignorait, c’est que cette bousculade, elle n’avait jamais eu lieu.

 Il n’y avait que Ksenia, qui elle, le savait.

    Ainsi, quand elle comparut, sans tenir compte, de l’avocat, elle lâchât, le morceau, et demanda, à prendre la parole.

   Le juge, à l’époque, voyant fort bien, la situation, lui demandât de s’expliquer.

    La fracture, sur la jambe, dont il était question, fût examinée, par un médecin, et il apparût, qu’effectivement, le chef d’accusation, ne tenait pas la route, et qu’elle était innocente.

   Au sortir du tribunal, la voisine en question, se trouvât, subitement, extrêmement mal… elle vascillait…

  Mon beau père, qui n’était pas loin, soulagé, l’observait. Elle voulut, traverser la rue, et sous le choc, du verdict, oublia, de regarder, de droite, et de gauche…

  C’est mon beau père, qui voyant, son comportement, lui bondit dessus, la retenant, par le bras, et lui sauvât la vie, l’empêchant, d’être percutée, par une voiture, qui arrivait…..

 « Attention, lui dit il, vous alliez vous faire tuer ! ».

 Quand il nous racontait ça, comme souvenir familial, il disait toujours « Elle était comme folle, elle ne savait plus où aller ».

 Vous pensez là, encore, que je m’éloigne, du sujet. Enfin, du film. Que nenni. 

 Quand vous êtes honnête, et que vous avez, au fond de vous m^me, que vous êtes, dans la verité, vous êtes portés, par une force occulte, et très puissante, qui fait de vous, le meilleurs avocat.

 Les juges, sont des humains, certes, avec leurs forces, et leurs faiblesses.

 Mais quand je dis « faiblesses », je ne veux pas dire cela, comme un reproche, mais au contraire, d’une bienveillante perméabilité, aux souffrances humaines, dont les accusés, sont porteurs, et ce, à plus forte raison, quand l’accusé, est en état d’infériorité sociale.

 C’est en ce sens, que ce film, est ambitieux,  au sens le plus noble qui soit….



Version imprimable | Actualités | Le Mardi 15/10/2013 | 0 commentaires | Lu 557 fois



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