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Masssacre de chansons annoncé.

Oui, malheureusement, je n'ai pas de tronçonneuse à disposition, sinon, croyez moi, je m'en serai donné à coeur joie.

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    Et oui, moi qui depuis toutes ces années, me suis non seulement reconstruite, mais ai usé, et abusé, des chansons, pour faire passer des messages, à qui en avait besoin, pour être consolé(e), apaisé(e), réconforté(e), parler, transmettre des messages, et de voir que l’homme que j’aime, n’est pas capable de s’exprimer autrement, que par ce biais, excepté, par des pseudos, bien sûr, j’en arrive au point, que le film « massacre à la tronçonneuse », m’inspire moi, une envie de jouer l’éléphant (pour ça, c’est pas difficile, j’ai déjà la silhouette, et les jambes), dans le magasin de porcelaine de la chanson française…

     Oui, je sais, certains pensent peut être que j’exagère…..

 Figurent en première cible désignée par mes soins…. « je ne regrette rien »….. de  Edith Piaf…… suivie à la corde par « ne me quitte pas »…..

    Dieu sait à quel point je suis bien plus que fan de jacques Brel, mais pour être franche, je n’ai rigoureusement aucun doute, que si le grand Jacques serait vivant, encore,  et connaissant ma relation, avec la chanson française, il aurait trouvé non seulement, parfaitement légitime, ma réaction, mais aurait très probablement, donné un coup de main, pour la « dézingue » ensembles .

    Là, encore, je sais, je sais, je sais…….. Certains, sont probablement, interloqués, ou ne comprennent pas.

 D'autres, enfin, venon y, pensent que ce sont là, les joyaux, de la culture française,  auxquels rigoureusement personne n'a le droit de poser ne serait que le petit doigt.
 Bon, alors, on va tout de suite, mettre les choses au clair.

 Gainsbourg, lui, s'accaparait la Marseillaise, et il avait parfaitement raison.

 Et s'il peut paraittre plus qu'argant, voir megalo maniaque, que d'avoir la pretention, de me comparer à gainsbourg, alors, que je n'aimais pas particulièrement l'homme, j'ai toujours eu, un profond respect, pour l'artiste qu'il était.

   Pour le reste, entre "debile", "megalo", "erotomane", ces derniers jours "nymphomane", enfin, je ne sais plus, je suis "attiffées", pour ne pas dire "couronnée", de tels noms d'oiseaux, depuis toutes ces années que pour être franche, de rajoutes "mégalo",  glisse sur mon plumage, comme la pluie normande, sur un canard de Duclair.

  Surtout, n'ayez aucun scrupule, à prendre votre pied, sur ce point, surtout, ça serait vraiment dommage que votre jalousie, doublée de votre frustration, ne s'en trouve veritablement, satisfaite, et consolée.

 Alors, oui, j'assume parfaitement, de prendre pour cible, comme dans un jeu de chamboule tout, les joyaux, de la chanson française, je crois, qu'effectivement, je peux me le permettre.

    Le problème ne réside pas dans le fait, que je n’aime pas ces chansons, ou que je refuse d’en comprendre, ou d’en accepter les message (parce que ça, ça ne me regarde que moi, et lui) de celui que j’aime, mais uniquement, dans le fait, qu’en Amour, il n’y a que les actes qui finalement comptent, et que ça n’est pas n’importe quelle œuvre d’Art, fût elle, la Joconde en personne, et quoi, que ce soit d’autre, qui remplacera jamais le message véritable, et on ne peut plus basique, d’un homme « ordinaire » à une femme « ordinaire »,  qu’il aime.

   En fait, ce terrible ras le bol, sur ce point, je le lui ai dit, ces jours derniers.

   Hier soir, j’assistais à ROUEN, au concert gratuit, donné par AYO, et offert par la region Haute Normandie, concert qui fût aussi excellent que je l’aime, et qu’elle le sait fort bien…..

 Elle entama, ensuite, « down on my knees »……

 Et là, qu’entends je…

   Je cite AYO. (en live, ils rajoutent ce qu’ils veulent, ce qui est bien légitime), à chaque fin de phrase « je te le demande à genoux, ne me quitte pas » ? Répété pendant deux minutes,  ainsi.

    Sur le coup, je n’étais pas émue, non, absolument pas….(blindée que je suis) Mais plus qu’amusée, bien sûr, d’autant qu’AYO, j’ai une relation avec elle, particulière.

   Mais  avant même que  la chanson était terminée, je me suis jurée que je ferai la peau, à cette chanson, et à « je ne regrette rien ».

 Oui je sais, vous vous dites « et bien vas y »…

  Et bien, oui, je sors de la douche, là, voyez vous, parce que occasionnellement, je dors, je ris, je mange, j’ai un corps, aussi, qui demande à ce que j’en prenne soin, j’ai une vie, en fait, imaginez vous bien….

 En fait, je suis tellement, verte de rage, ce matin, sur ce sujet, qu’il est nécessaire que ma colère tombe, pour que je puisse en rire et croyez moi, ces deux chansons, avec le costard cravate que je vais leur tailler, je vous jure que vous allez en percevoir les contours, à un point que vous ne soupçonnez pas.

 



Françoise Niel Aubin

Version imprimable | Actualités | Le Lundi 07/07/2014 | 0 commentaires | Lu 560 fois



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