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Le bonheur......

Je laisse la parole aux experts, je ne sais qui de lui, ou de Thomas Fersen, va être le plus à même, d'en parler....

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Le bonheur...

Qu'est ce qui nous en éloigne ?

Il est de bon ton, de temps en temps, de voir sortir des livres, qui font une sorte de panorama, sur le bonheur...

Je ne critique pas la demarche, bien au contraire, parce que c'est un des moyens, qui peut aider à comprendre pour quelle raison, on en approche, ou pas, et surtout à en comprendre les raisons.

Pour ma part, je vais choisir de considérer les choses, sous l'angle opposé, à savoir, « qu'est ce qui nous en éloigne ».

Mais pour cela, il faut dans un premier temps, avoir saisi un minimum, quels sont les formes, que l'on souhaite adopter, qui soient susceptibles, d'être considérées comme telles.

Prevert disait, « j'ai reconnu le bonheur, au bruit qu'il a fait, en partant ».

Mais c'est un point de vue subjectif, car il arrive qu'on soit heureux, de la façon la plus absolue, et extrême dans le présent, parce que l'on est simplement assez sage, pour en avoir conscience.

Enfin, moi, ce sont des moments, que j'ai deja connus.

C'est une force, je crois, que d'avoir cette conscience, là, dans le présent.

Quand à la citation de Prevert, elle sous entent justement le contraire, c'est à dire que nous sommes incapables, sur le moment, de soupeser le bonheur, et de le regarder droit dans les yeux, et que ça n'est qu'à posteriori, qu'on l'estime à sa juste valeur.

Mais une fois identifié, la forme ou les formes, qu'on lui donne, à chacun , puisque d'un individu à un autre, il est envisageable, que ça conception soit differente....

Selon les cas, donc, les obstacles, que l'on rencontre, sont fort divers.

Les plus courant, à mon grand désaroi, pour beaucoup de gens, relevent du manque d'argent...

Oui, je sais, certains vont lever les yeux au ciel, en lisant cela...

C'est que la notion de bonheur, passe à mes yeux, par une case qu'on s'obstine à oublier, le plus simplement du monde, et qui est la notion de dignitié humaine...

 

En effet, on peut considérer qu'il soit déplacé, pour un être humain, de rechercher un endroit sur terre, où l'on veuille bien simplement l'accueillir, lui fournir un toit, et de quoi manger, et si possible, « la cerise sur le gâteau »,un travail, qui lui permettrait, d'être autonome, financierement, et de ne plus être à la charge, de qui que ce soit.

Oui, je sais, certains auraient pensé, trois lignes plus haut, que j'aurai parlé, des gens  irresponsables, et materialistes, qui ne veulent que la derniere console video, ou la derniere tablette, dont ils ont vu la pub....

Et bien , non, figurez vous que le bonheur, je sais bien qu'il y a un couillon, qui a dit, un jour, « c'est simple comme un coup de fil », sauf que si tu n'as pas régle ta derniere facture, ta ligne elle est coupée et si tu dors sous les ponts, et bien tu n'as pas de téléphone.

Alors, oui, pour atteindre le bonheur, il faut deja avoir escaladé, la premiere marche, que l'on nomme « dignitié humaine », et ensuite, on revoie sa copie.

Ensuite, une fois sur la premiere marche, de façon plus secure, affectivement, et materiellement, on commence à relever un peu le nez. Selon, la durée de la periode de désocialisation, et de précarité, bien sûr, la « remise à niveau, celle de la premiere marche de la dignité », va être plus ou moins longue, mais elle le sera aussi, selon plusieurs critéres, relatifs, au passé, de la personne......

Ainsi, selon son vécu, et ses bagages, si vous lui posez la question, « qu'est ce pour vous, que le bonheur », il est tout à fait probable, que les reponses risquent de varier, quelque peu, voir, être diamétralement opposés.

Mais il est une constante, je crois, qui est l'obstacle le plus courant, et le plus absolu, quelque soit le niveau social, et l'environnement, c'est de realiser, que la communication, est rompue, et que tous les moyens mis en oeuvre, pour faire entendre sa voix, sont parfaitement inutiles, parce que vous realisez, que quoi, que vous disiez, ou quoi, que vous fassiez, de toute façon, la personne, à qui vous vous adreez, elle, ne souhaite entendre que ce qu'elle veut, elle, au detriment, du moindre message, que vous vous evertuez, pourtant, à delivrer.

C'est un cas, fort courant, au sein des couples, de façon générale, quelque soit l'age, mais aussi, au sein des familles, de façon plus globale.

Sans vouloir schematiser, là encore, on ne peut que constater, que trop souvent, quand un couple est en crise, c'est la femme, qui detient la communication, et qui le plus souvent, fait les trois quarts du chemin, pour que la connexion soit bonne.....

Et puis le compagnon, lui, ou le mari, ne veut pas entendre, le ronron quotidien, se chargeant bien de noyer, dans le surmenage, les objectifs, qui pourtant, semblaient irréversibles, et être un veritable ciment, dans le couple.....

Bien sûr, ila rrive, que ce rôle de communiquant, soit plutot masculin, je n'en doute pas....

Mais statistiquement, je ne crois pas trop me tromper, en pretendant que c'est plus souvent les femmes, et les mères, qui s'y collent.

 



Françoise Niel Aubin

Version imprimable | Actualités | Le Dimanche 22/12/2013 | 0 commentaires | Lu 673 fois



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