Françoise Niel Aubin

Mots-clés : restos du coeur, banque alimentaire, pauvreté, saumon

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  Sans avoir même lu l'article, je dirai que ça dépend s'il a été chassé, à l’intérieur, du parc d’élevage, mais surtout, selon qu'il qu'il a été pêché, à la ligne, ou bien au gros, le pêcheur plongeant, le couteau entre les dents, avec ou sans tuba, ou masque à oxygène.....
 
   Ça dépend aussi, de l'age du capitaine, si le bateau est un petit chalutier, qui fait vivre, la pêche artisanale, ou s'il s'agit d'un gros rafiot, qui racle le  fond des océans, et payé par INTERMARCHE, si ma belle sœur en avait, si on l’appellerait bien mon oncle.... Enfin, oui, je crois que je synthétise assez bien le problème, là.

 Et oui, c'est ça, aussi, qu'il faut voir, vous comprenez ?

 Bon, en fait, je vais vous dire.

   Vous commencez tous, mais alors, vraiment, à me faire bien chier, tous, avec vos problèmes existentiels, sur la qualité du saumon, etc.... De toute façon, tous ceux qui sont sous le seuil de pauvreté, ils préfèrent manger ce saumon là, plutôt qu'un meilleurs que de toute façon, ils n'ont pas les moyens d'acheter, comme pour le reste.

   Alors, hier soir, on me colle sur FR3, les bienfaits, de la haute gastronomie française, avec grand reportage "hyper sentimental" et humain, sur RENGIS, et de l'autre côté, on attend de moi, que je soutienne, la banque alimentaire mondiale, et plus précisément, encore, les restos du cœur.... Alors, il va vraiment falloir arrêter de me prendre pour une conne, vraiment, je vous jure....

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Françoise Niel Aubin restos du coeur, banque alimentaire, pauvreté, saumon