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Compte rendu, d'une conférence, qui a eu lieu, hier soir, 6 fevrier 2014, au sujet des otages, et plus particulièrement PIERRE TORRES.

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Étaient présent….(il me manque des noms).

 

    Je remercie la femme  qui a eu la gentillesse de m’offrir un bon café, dans une tasse véritable, pour ne pas que je m’endorme, pour la septième fois de la journée.

    Il faut savoir que le hasard a fait effectivement,  les choses étrangement, dans la mesure, où moi, qui suis conseillère de François Hollande, et de l’ensemble du gouvernement, je suis très attachée, d’une part, aux valeurs humanistes, dans leur ensemble, mais aussi, par voie de conséquence, donc, à la liberté d’expression,  qui en est l’un des principes les plus fondamentaux, quelque soit l’endroit du monde, où l’on se trouve.

    D’autre par, je suis à la base une artiste, éprises, AUSSI, de photo, soutien inconditionnelle, de Reporter sans Frontières, et d’ Admisty International, où je ne suis,  malheureusement efficace, que dans les faibles moyens, qui me sont donnés, jusqu’à aujourd’hui. Mais la vie ne serait rien sans l’Espoir, aussi, je ne désespère pas, que cela change !

   Quoi, qu’il en soit,  il se trouve donc, que l’un des otages, qui sont actuellement, encore, depuis trop longtemps, retenus en Syrie, est originaire, lui aussi, de la région, en la personne de PIERRE TORRES.

    Les différentes personnalités, qui ont pris la parole, derrière leurs pupitres, nous expliquèrent bon nombre de choses ou d’aspects, qui sont généralement, un peu trop pointus, peut être, pour être abordés, par les journalistes, quand le sujet est abordé, par les médias, excepté, quand c’est l’émission toute entière, qui leur est consacrée.

    J’ai été plus particulièrement touchée, moi, en ce qui me concerne, par les deux témoignages, de son père et de sa mère, dans la mesure, où il importe de voir, ce qui n’est pas toujours systématique, dans quelle mesure, les parents des otages, individuellement, cautionnent les engagements intellectuels de leur « enfant », avec la mise en danger, physique, notamment que cela implique…

    Il est assez logique, il me semble, que des parents, couvrent et cautionnent cet engagement, aussi philosophique, qu’idéologique,  mais je ne crois pas trop m’aventurer, si je dis que cet aspect, lui, ne va pas de soit, systématiquement.

 

    Quoi qu’il en soit, le père de notre reporter journaliste, lui,  a fait preuve, d’un réel courage, et nous a parfaitement conforté, sur le fait qu’il est des valeurs, comme la liberté d’expression, qui transcendent les générations, ce qui je dois dire, m’a fait, énormément plaisir.

    La maman de Pierre, elle, a plus  exposé en quoi, il était important, de médiatiser, le plus possible,  le fait qu’il y ait des otages, combien, lesquelles, et où, ils sont effectivement emprisonnés, parce que sur le plan psychologique, cet aspects des choses, revêt  une importance capitale, pour maintenir, le moral des otages, dont il est question.

   En effet, pour qui que ce soit, emprisonné (je pense à certains prisonniers), loin de sa terre d’origine, et pas uniquement, pour les français, il n’y rien de plus déprimant, et destructeur, que de craindre de voir son cas, tombé dans les oubliettes de l’injustice.

   Sur ce point, d’ailleurs, madame TORRES, nous a expliqué, que les autres pays d’Europe, notamment, mais aussi, ailleurs, dans le monde, très souvent, choisissaient, pour des raisons, probablement stratégiques,  de  communiquer, le moins possible, sur le sujet.

    J’avais moi, personnellement, conseillé, à Laurent Fabius, et François Hollande, de pratiquer de la sorte, dans l’espoir, de pouvoir constater, que peut être, la « valeur otage », elle diminuerait, et leur stratégie, à eux, s’en trouverait ainsi, peut être, remise en question…..

  Tous deux décidènent donc de me suivre….

    Mais ce fût, une mauvaise stratégie, et je m’en suis personnellement expliquée, hier soir.

    Sans aller jusqu’à dire que ce chois stratégique, était vraiment néfaste, pour le sort des otages, il est très vite apparu, que ça ne changeait rigoureusement rien.

   Il est tout à fait probable, et je l’ai bien compris assez vite, que le moral des otages, eux même, avait du s’en ressentir.

    Mais il n’y a que ceux qui ne tentent rien, ou qui ne proposent rien, qui courent le risque de ne pas voir avancer leurs causes, à plus forte raison, dans de telles circonstances, où la privation de liberté, et le chantage, servent ainsi, de véritables « objets de médiation », de la part de groupuscules armés,  dont malheureusement, nous ne savons, que trop peu de choses, pour pouvoir envisager une médiation qui soit suffisamment solide, pour voir les choses avancer « vite et bien ».

   Quoi, qu’il en soit, donc, le choix, au contraire, compte tenu, des récits des otages libérés, de parler d’eux, le plus possible, est à présent, dans la mesure du possible, la ligne de conduite, qui semble souhaitable.

    Sur ce plan, il a donc été décidé, en haut lieu, que sur le plan européen, des démarches  sont actuellement en cours, pour précisément, demander, aux autres pays membres, de faire la lumière, sur leurs otages respectifs, identité, date de l’enlèvement, fonction, contexte, groupuscule revendiqué comme étant les ravisseurs, etc… reconnus comme tels, ou pas, avait été demandé….

   J’ai été pour ma part, très contente d’apprendre cela, car j’ignorais, moi, qu’il y eût un tel mutisme, sur le sujet, ainsi, dans les autres pays d’Europe.

   J’ai donc, demandé hier, s’il existait, une forme d’observatoire, sur le sujet, de telle sorte que l’on puisse éventuellemment étudier, si oui, ou non, le fait de choisir de médiatiser, ou au contraire de choisir de ne pas le faire, influençait, ou pas, le fait que des otages soient pris, et de quelle façon, ça influençait.

    D’autre part, nous avons vu un reportage réalisé, par un collègue de Pierre Torres, avec des images un peu difficiles.

   Il a lu un compte rendu de son travail, à ses côtés, avec un certain nombre de données, très importantes, à mes yeux, qui sont sur les origines du conflit, entre Bachar el Assad, et son peuple, ainsi, que sur les pays alliés.

   Pour information, Bachar el Assad, a pratiqué la torture, sur des enfants, et c’est ce fait, qu’à ma connaissance, pas même HITLER n’avait pratiquée (mais je peux me tromper), qui a fini, par déclencher cette guerre.

   Il est vrai que la triste réalité du conflit, dans ses origines, a donné l’occasion, hier, de bien spécifier, certains détails, qui m’étaient à moi, tout particulièrement destinés, dans le seul et unique but  de me « toucher »……(à l’origine du film, INTOUCHABLES, ils savaient ce qu’ils faisaient).

   Comme un chanteur, assassiné, alors, qu’il était le seul, à oser chanter pour soutenir la rébellion, ainsi, qu’un caricaturiste, qui a vu ses mains brisées…..

   Il est vrai que sur ce plan, moi, quand je m’adresse à des fondamentalistes religieux, comme les Talibans, il y a deux mois (à voir sur mon blog), j’ai pour habitude, de leur demander, où se trouvent leurs amuseurs, leurs comiques, leurs chanteurs, leurs musiciens, ou leurs écrivains etc…

   Ce qui vous en conviendrez, rend, ces « faits d’armes », on ne peut plus opportuns, pour jeter sur le conflit, dont il est question un éclairage, parfaitement « artistico interressant ».

  Quoi, qu’il en soit je tiens aussi à commenter, une phrase qui a été dite, à mon intention, hier soir, et qui prétendait, qu’en diplomatie internationale, l’émotion, n’avait pas sa place…

 Je dois dire, « si vous me permettez », que ça m’a assez fait sourire…

 Et oui, les émotions, font partie intégrantes de la nature humaine, n’en déplaise à certains….

 Les êtres dénués d’émotion, donnent les pires racailles, dont Bacar el Assad,  détiens le triste privilège, d’être le représentant, le plus charismatique, vous en conviendrez.

   Car c’est bien par les émotions, difficiles à déclencher, j’en conviens, que les pires de vermines sur cette terres, sont susceptibles, de flancher un jour, dans leurs convictions, ne vous en déplaisent…

    Et quand je leur parle, moi, c’est précisément, en usant, des souvenirs de leurs enfances respectives, quand on veillait sur eux, auxquels je fais appel, puisque toute personne, qui a lâché la main de l’enfant qui fût, court à sa perte…

   Ça n’est que quand les maigres chances, d’avoir provoqué l’émotion, au cœur d’un tyran, sont apparues, que la faille dans les certitudes de son despotisme, se font jour, qu’il est bon que chacun les maîtrise, pour mener à bien les circonvolutions de la diplomatie, pour arriver à une fin qui satisfasse tout le monde, mais surtout pas avant.

    Ce que je dis là, je l’ai déjà, depuis ces deux années, expérimenté  à plusieurs reprises, et si au moment où je vous parle, François Hollande, est en Tunisie, pour fêter la nouvelle constitution tunisienne, et qu’il est le seul chef d’état, à a voir ce privilégie,  c’est précisément, parce que j’ai moi, su dire ce qu’il fallait, quand il le fallait, « avec émotion », et j’ai la prétention, je tiens à le préciser, d’en être fière.

    Enfin, voilà, j’ai donc eu l’occasion, par cette manifestation, d’avoir de ma région, une image plus positive, qu’à mon habitude, à mon encontre, et je ne demande qu’à voir concrétisé, la suite, pour m’en trouvée confortée.




Françoise Niel Aubin ,

Version imprimable | Actualités | Le Vendredi 07/02/2014 | 0 commentaires | Lu 823 fois


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