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Avortement postnatal et infanticide.

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 J'ai fait, un copié collé, de l'article en question, puis ai rajouté l  mes commentaires, et italique.

Je dois dire que cet article, est absolument passionnant.

Pour ma part, je considére, que les propos tenus, s’ils choquent, je pense qu’il ne le sont que dans le seul et unique but, de créer non pas la polémique, mais juste le débat, et qu’en ce sens, il est tout à fait salutaire.


Alberto Giubilini et Francesca Minerva, deux chercheurs en bio¬éthique, ont suscité une polémique en publiant fin février un article dans le prestigieux Journal of Medical Ethics intitulé: "After-birth abortion: why should the baby live?" ("Avortement post-natal, pourquoi l'enfant devrait-il vivre?"). Ils affirment que "tuer un nouveau-né devrait être acceptable dans tous les cas dans lesquels l'avortement est autorisé".

Non, moi, je ne suis absolument ps d’accord, un embryon, de quelques semaines, ne peut en aucune façon, être comparé, à un bébé "fini", même si ce thèrme, peu choquer.

Ceci, pour plusieurs raisons.

D’une part, face à son developpement purement physique, et physiologique.

Mais surtout, dans ce qu’il represente, affectivement, dans le cadre, qui est sensé l’accueillir, c'est-à-dire, au minimum, la maman, et au maximum, la famille, s’il a la chance d’en avoir une.


Cela implique non seulement l'avortement de nouveau-nés souffrant de handicaps (sévères ou mineurs), mais également de ceux en parfaite santé lorsque la situation familiale des parents ne leur permet pas de les accueillir, voire lorsqu'ils ne sont pas désirés.

Non, je ne suis absolument pas d’accord, parce que si cette hypothèse, peut être envisagée, pour certains handicaps, il est proproment scandaleux, qu’il le soit, quand l’enfant, ne souffre d’absolument aucun handicap.

De plus, ces bioéthiciens soutiennent que l'adoption ne serait pas forcément une meilleure solution, la douleur psychologique éprouvée par la mère biologique en raison de l'abandon de son enfant pouvant être plus grande que celle causée par la mort de celui-ci.

Ces propos, sont stupides et parfaitement injustifiés.

En effet, une mére, qui abandonne son enfant, peut parfaitement écrire une lettre, à son enfant, qu’elle propose alors à l’adoption, et le fait d’avoir eu recours à un infanticide, serait au contraire, bien plus dommageable, que de le donner à l’adoption.

D’autre part, je tiens juste à rappeler, que les souffrances générées par les  "accident d’Amour maternels", s’ils sont considérables, sont surtout, parfaitement inégaux et qu’il est plus que regrettable de voir que l’on puisse ainsi en parler, comme de la qualité, d’un tissu, ou de la température d’un thermomètre….


Selon eux, la mère biologique serait tourmentée à vie par l'idée du retour de son enfant.

Si certaines précautions sont prises, comme certains documents, et qu’une prise en charge, minimum, est assurée, par les services concernés, les dommages, sont parfaitement acceptables, pour la maman, mais aussi, pour l’enfant, si un jour, il veut connaitre sa mére biologique.

Je tiens juste à rappeler, que si certaines femmes, sont « mauvaises méres, c’est que « le pannier était vide », et que ce «pannier vide », peut parfaitement être expliqué, à l’enfant, le moment venu.


Il est bon de rappeler, que si hier, nous fêtions, la journée internationale de la femme, il ne faut pas oublier que dans l’inconscient collectif, une femme, qui n’a jamais eu d’enfant, est souvent stigamtinsée… Mais au sein de celles ci, celles qui ont abandonné leur enfant, le sont infiniment plus.

Je trouve cela scandleux, d’ailleurs, car il est des cas, commed es pays, en grande difficultés economiques, ou en guerre, ou pour un quelconque rison « majeure », il arrive que certaines femmes, abandonnent leur enfant, dans le seul et unique but, deleur sauver l vie…
Cette situation, peut parfaitement se produire, ici, en France, avecla misere galopante.


En résumé, l'article soulève cette difficile question: si nous acceptons l'avortement, pourquoi n'acceptons-nous pas l'infanticide? Quelle différence morale y a-t-il entre un fœtus de trois, six ou neuf mois et un nouveau-né?

J’ai repondu plus haut.

Dans le milieu académique, cette discussion n'est pas nouvelle. Peter Singer, professeur de bioéthique à l'Université de Princeton, défend depuis longtemps l'idée qu'un nouveau-né n'est pas une personne à part entière. Il en déduit que tuer un nouveau-né n'est pas équivalent à tuer une personne qui désire consciemment exister. Pourquoi alors l'article évoqué ci-dessus a-t-il suscité autant de réactions, y compris des menaces de mort proférées à l'encontre de ses auteurs?

Et bien, parce que certains ne font aucune difference, entre un article, ecrit, dans le but d’ouvrir un debat, et un projet de loi, ce qui me semble, moi, outrageusement scandaleux !

Minerva a répondu aux critiques en expliquant que son article avait été interprété hors contexte. Selon elle, il ne s'agissait en aucun cas d'une invitation à légiférer en la matière, mais plutôt d'une invitation à discuter lancée à d'autres chercheurs. Néanmoins, elle a fait preuve de naïveté, car en défendant l'infanticide elle aurait dû anticiper certaines réactions.

Oui, je suis d’accord, c’est maladroit.

Pas une "personne", mais seulement une personne "potentielle".

Le fait que cette personne, ne soit que potentielle, ne justifie à mes yeux aucunement, que l’on considère, qu’il n’est pas une personne.

Je rappelle, tout de même, que le bébé in utero, entend des bruits, entend les conversations, et si lui, est perçu, comme « plutôt pauvre et digne de peu d’intérêt », c’est que ces personnes, sont bien peu imaginatives, et bien peu intérressées par le sujet….
Comme le fœtus, le nouveau-né est incapable de développer des espoirs, des objectifs et des rêves, qualité essentielle pour appartenir à la catégorie de "personne".

Et bien dis donc, vous devriez relire Braselton, vous, il me semble, non ?

Comme dans le cas du fœtus, tuer un nouveau-né ne serait donc pas considéré comme un meurtre, car ni le fœtus ni le nouveau-né ne sont des personnes à part entière. L'article pousse donc à l'extrême l'argument selon lequel, si la notion de personne diffère de celle d'être humain, un être humain qui n'est pas encore une personne peut être tué. Pour les auteurs, la différence spatiale in utero ou ex utero entre un fœtus et un nouveau-né n'implique pas une différence morale. Comment répondre à ce type d'argument? Je suggère trois possibilités.

Premièrement, nous acceptons la conclusion selon laquelle un nouveau-né n'a pas plus de valeur qu'un fœtus, en ayant conscience que cette position aura des répercussions pratiques. Ici le risque serait une légalisation de l'infanticide, comme c'est déjà le cas aux Pays-Bas. En effet, dans ce pays, conformément au protocole Groningen, la vie d'un enfant peut être interrompue si, selon le diagnostic des parents et d'experts médicaux, il y a une souffrance insupportable pour l'enfant.

Personnellement, dans ce cas, et dans ce cas uniquement, je suis moi, parfaitement d’accord… MAIS, je poserai, moi, certaines conditions.
Je vous explique.


Un jour, je suis tombée sur un documentaire, qui montrait une femelle singe, qui avait eu, un petit, mort, les jours qui suivirent sa naissance.
Elle gardait, le petit contre son sein, et passait la absolue totalité de son temps, à raconter aux autres femelles, ce qui lui était arrivé… Elle émettait des petits sons, qui devaient être son mode de communication.

Les soigneurs, l’observant, avaient pris soin, de ne surtout pas intervenir, tant qu’elle ne s’était pas détachée, du petit corps mort.

Au bout d’une semaine environ, elle laissa enfin le corps, du petit singe, elle avait fini son deuil.

Je pense moi, que dans le cas d’un handicap sévère, la logique, veut que certains parents, se désintéressent, de leur enfant.

Sur ce point, personne ne veut l’admettre, mais c’est pourtant, un comportement parfaitement logique, et cohérant et qui, donc, doit être parfaitement accepté.
Moi, je pense que dans ce cas, les choses doivent être clairement expliquées, aux parents, et surtout, bien sûr, les suivre, psychologiquement, de très prés.
Mais je pense moi, effectivement, qu’un enfant, qui est très lourdement handicapé, et dont les parents ont fini par se détacher, cette alternative doit être envisagée, mais elle doit l’être, dans un contexte psychologique, et médical extrêmement stricte, comme devrait l’être, l’euthanasie…. Dans le but premier, bien sûr, que cet acte, décidé en concertation, les parents, se sentent le moins coupable possible, n serait ce qu’aux yeux d’enfants à venir, et qui eux, seront normaux, mais aussi, aux yeux de l’entourage.


Je précise que si je dis cela, c’est que je sais fort bien, que le handicap lourd, ou très lourd, est une chose absolument épouvantable, pour une famille, et que ça détruit, des vies entières.
Il est parfaitement envisageable, par exemple, d’expliquer aux parents, que dans cette hypothèse et s’il veut un jour, avoir un autre enfant, une fois m les examens, type caryotype, fait, afin d’étudier le risque de probabilité, d’avoir ou non, un autre enfant, qui soit handicapé, le fait d’avoir eu la sagesse, de l’avoir fait, permettra aux enfants à venir, de ne pas en souffrir.


Je précise que ce que je dis là, ne concerne absolument pas, le handicap, en générale, mais uniquement, des cas vraiment très sévères, et en tout cas, absolument pas, des handicaps, strictement physiques.

Deuxièmement, on se positionne contre la conclusion des chercheurs en clarifiant la différence morale entre le fœtus et le nouveau-né. Cela semble difficile car, selon leur définition de "personne", ni un fœtus, ni un nouveau-né ne peuvent être une personne à part entière. Il faudrait donc redéfinir les termes et expliquer clairement pourquoi un fœtus n'est pas une personne, alors qu'un nouveau-né le serait.

Troisièmement, nous admettons nous être trompés dans la notion de "personne" en voulant la séparer de la notion "d'être humain". Cela impliquerait une remise en question de l'avortement. Dans ce cas, il faudrait admettre que le fœtus est une personne au même titre que le nouveau-né.

Paradoxalement, l'argument en faveur de l'infanticide rejoint celui contre l'avortement. En effet, dans les deux cas, le fœtus et le nouveau-né valent la même chose. Dans un cas, les deux ne sont pas des personnes, ce qui justifie l'infanticide. Dans l'autre, les deux sont des êtres humains, ce qui justifie une position contre l'avortement.

Cet article a donc peut-être le mérite de remettre en question l'acceptation de l'avortement en insinuant les dérives d'infanticide possible si l'on accepte la définition de "personne" retenue par les auteurs. En effet, ces derniers utilisent simplement la logique permettant de justifier l'avortement en refusant de reconnaître le fœtus comme personne. C'est peut-être ici qu'ils se trompent. En réduisant le nombre d'individus dignes de faire partie de la catégorie de "personne", on ouvre la porte à des restrictions et donc à de dangereuses dérives. Il est donc primordial de se demander quels critères sont nécessaires pour l'appartenance à cette catégorie, en partant du principe que "la grandeur d'une société se mesure à la manière dont elle traite les plus faibles".

J’en profite, moi, pour préciser une chose.

Je rappelle qu’il fut un temps, que j’espère révolu, où en Inde, ou en Chine, l’infanticide, était pratiqué, mais j’espère que ça n’est plus le cas. Ces infanticides, n’avait lieu, pour cause de handicap, mais uniquement, généralement, parce que le bébé était une fille.
Et je tiens aussi, à rappeler, qu’aujourd’hui, nous ne connaissons pas les statistiques, quand aux pourcentages d’enfants handicapés, ni de quel type de handicap, il s’agit.
Mais lors d’un congres, auquel j’avais moi, assisté, au sujet de l’autisme, à TOULOUSE l’an dernier, il avait clairement établi, par le scientifique, qui avait la parole, que certains handicaps, dont l’autisme, trouvaient très probablement leur origine, dans un problème de pollution, pas uniquement atmosphérique, mais pollution, de façon, plus générale.
Là encore, donc, comme pour la Santé Publique, l’écologie retrouve toute sa raison, d’être…









Françoise Niel Aubin , ,

Version imprimable | Actualités | Le Dimanche 09/03/2014 | 0 commentaires | Lu 686 fois



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