Françoise Niel Aubin

Mots-clés : Fiona.

 AFFAIRE  FIONA.

http://www.liberation.fr/societe/2014/07/30/affaire-fiona-la-justice-refuse-la-remise-en-liberte-de-cecile-bourgeon_1072948?utm_source=dlvr.it&utm_medium=gplus

   Je viens de lire cet article, je pense que la décision du juge, est parfaitement logique et cohérente.

   La relation, qui se tisse au sein d’un couple, peut quelquefois prendre des formes, pour le moins surprenantes, ou étranges, voir, rigoureusement incompréhensibles, quelquefois, pour autrui, y compris, pour un psy, quelque soit ses compétences, et son extrême bonne volonté.

   Ainsi, il n’est pas rare, il me semble, dans les histoires les plus sordides, de couples meurtriers, de voir, que même après une rupture, qui semble bien réelle, aux yeux de la société, qu’il s’agisse de la famille, des amis, ou du personnel pénitentiaire ou juridique, que certains liens indivisibles, existent encore, liens, qui relèvent des secrets les plus intimes, qui forgent éventuellement, justement, des liens indestructibles, à plus forte raison, s’ils sont contradictoire, avec la morale, ou la loi, et donc, à plus forte raison, quand il s’agit de crimes, de quelque nature qu’ils soient, et plus encore, quand il s’agit, comme ici d’infanticide.

   Ce problème extrêmement grave, concerne, de façon plus large, notamment, les cas d’incestes, « consentis par la mère », sensée, en théorie, veiller tout comme le père, sur ses enfants, et où la mère, quelquefois, « fait comme si elle ne savait pas », dans le seul et unique but, de ne pas voir sa famille, être détruite….

   Pour ce qui concerne ce cas, en particulier, j’avais moi, mis l’index, des le départ, sur certaines incohérences, qui ont il me semble, orienté l’enquête, qui ont fini par faire craquer la maman….

   A présent, on se trouve donc, devant elle,  qui l’accuse, lui, et lui, qui l’accuse, elle.