Mots-clés : Europe et referendum.
Moi, je pense que ce referendum, n'aurait jamais du être fait.
Considérant le fait, qu'un président de la république, soit élu par le peuple, je suis contre le fait, de demander un référendum, à tout bout de champ, pour un oui, pour un non.
Pourquoi n'aurait il pas du être fait ?
Et bien, parce que la decision, était prise avant le resultat. Donc, c'était purement démagogique; c'est avec ce type de décision, que certains aujourd'hui, ont pris le décision de ne plus aller voter, puisque leur vote, n'a pas été respecté.
Alors, si la décision n'était pas susceptible d'être changée, dans l'hypothèse d'un vote majoritairement négatif, il était moralement irrecevable de demander l'avis aux français.
Quand je dis, moi, ensuite, que je suis contre les referendum, je précise ma pensée.
Les français, d'ailleurs, sans pour autant éprouver une forme de mépris, comme peut être, certains serient tentés de croire, n'ont pas necessairement les données, pour juger de la politique qui est menée, par un gouvernement.
Ainsi, pour certains choix, qui devaient être faits, au siecle dernier, une loi, comme la pilule contraceptive ou bien la loi au sujet de l'IVG, à l'époque, ou la loi, Badinter, au sujet de la peine de mort, si elles avaient fait l'objet d'un referendum, n'auraient absolument jamais été votées.
En règle générale, ceux qui demandent qu'un gouvernement ait recours souvent au referendum, sont systématiquement, ceux qui sont absolument conservateurs, et qui refusent la moindre notion de progrès, tous domaine confondus.
Ensuite, la situation, elle, a du être assumée, par les présidents qui ont suivi.
Aujourd'hui, la situation de la France, économiquement, mais aussi, socialement, est bien différente, c'est pourquoi, faire référence, à ce referendum, relève comme a l'habitude de faire, marine le Pen, d'un complet anachronisme.
En effet, si aujourd'hui, vous prenez un échantillonnage, de sociétés, qui ont le vent en poupe, et que vous observez les statistiques, vous réalisez, qu'un pourcentage bien plus fort, qu'il ya 10 ou 15 ans, sont tournées, vers l'exportation.....
Pourquoi ?
Parce que les deux gros points forts, de nos entreprises, souvent, sont axées sur deux, forces.
D'une part, souvent, un savoir faire et une qualité, de la main d’œuvre et donc, du travail qui nous rend tres attractifs, sur le plan européen, et international, et d'autre part, dan certains secteurs, spécifique, un très haute degré de technicité, lié à la recherche.
Ces deux forces, là, sont des valeurs sûres, pour un grand nombres d'entreprises, qui sont plus souvent, je pense, des PME, et pour eux, se projeter, vers l'Europe, et vers l'international, est fondamental.
Et c'est là, que réside précisément, le total anachronisme, du discours des anti européens, c'est que cette notion là, leur est parfaitement étrangère...
Car en fait, la seule et unique raison, pour laquelle, ils sont anti européen, consiste à regrouper, les anti, pour les conforter, dans un passéisme désuet, qui fleure bon l'apres guerre (avec tout le respect que j'ai pour le général de Gaule), voir la chanson "sépia plein les doigts", de Vincent Delerm, en leur rabachant, des refrains, qui n'ont que pour seul et unique objectif, que d'avoir leur suffrage, pour gagner de l'argent, via leurs mandats électoraux.
Car la véritable raison, pour laquelle marine le Pen, fait de la politique, c'est d'une part, de réparer, son papa, qui n'a jamais réussi, à être président, et aussi, de gagner beaucoup d'argent.
Le fait, d'être anti européen, peut sembler, aux yeux de certains, anodin, mais il n'en est rien. Car si l'on s'oppose, à la simple notion d'Europe, et bien on ne peut plus lutter efficacement, contre la délinquance de certains gangs par exemple, on géne, le fonctionnement, d'interpol, on retrograde, contre les paradis fiscaux, l'entraide, d'un pays à l'autre, pour lutter contre la pauvreté, elle, rétrograde de nouveau, etc, etc.... La notion même d'humanisme, via, la protection sociale, elle, diminue egalement, etc.... La lutte pour que les smics, dans differents pays, elle, rétrograderait aussi, et l’harmonisation des lois, relatives au travail, qui pourrait être un bon garant, pour notre agriculture, dans certains domaines, ralentirait, ou disparaitrait, etc....ou bien au sujet des droit des femmes.
Nous aurions tous à perdre, en remettant en cause, la notion d'Europe, pour moi, c'est une absolue certitude.
Françoise Niel Aubin Europe et referendum.
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