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Quand la mère et la fille s'engueullent ou sont fâchées c'est la petite fille qui trinque.

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    Quand la mère et la fille s’engueulent c’est la petite fille qui trinque.

   C’est l’histoire d’une fille âgée de 55 ans, environ, maintenant elle s’appelle « Paulette » « Paulette » elle a horreur des fleurs…

   Oui, vous m’excusez si dans un titre où j’annonce clairement une couleur plutôt triste eu maussade, j’en viens à faire appelle à Guy Bedos, pour pimenter mon récit, de quelques pincées de bonne vielles valeurs « souriesques » à défaut d’être désopilantes….

 Mais il faut être raisonnable.

 Quitte à  laver le linge sale de famille autant y mettre les ingrédients  qu’il faut, pour que soit pour moi au moins, le moins indigeste possible, et croyez moi faire appel à Guy (tu permets Guy, que je t’appelle Guy ?)…

 Rrrr, mais si, enfin, vous savez bien, le père de Nicolas !

    Ho et puis tiens, du coup, je ne l’ai même pas fait exprès, mais oui, bien sûr, il s’agit bien d’un père et de son fils, dont le fils, marche sur les pas de son père, à moins, qu’en vieillissant, ça ne soit le père, enfin, grand père, qui reprenne  les trace de son fils, encore que à ce stade, on ne sait plus très bien, qui inspire, et entraine l’autre…

   J’ai connu, ça moi aussi, avec mon paternel, à qui j’ai appris à rejardiner, à 60 piges, avec le psy, qui avait les sourcils, en accent circonflexes, et les yeux levés au ciel….

 Et oui c’est tellement complexe n’est ce pas, la relation entre parents, et enfants….

    Chaque famille  n’est  que qu’une énorme pelote de laine, brinquebalée par les trahisons les Amours, les mensonges les coups de canif dans le contrat, avant même bien en amont, qu’il n’ya it, eu le moindre contrat, d’ailleurs, à moins qu’il ne s’agisse d ‘un contrat, dont je n’ai pas eu l’honneur, et l’avantage d’être informée….

    Mais enfin « coup de canif », encore faut il s’entendre. A voir, l’ampleur de certaines plaies, il est quelquefois tellement difficile, de sa voir, s’il s’agit d’homicide volontaire, involontaire, est ce que l’arme du crime, était bien un canif ?.... Un couteau de boucher ?.... un croc, de boucher ?... ou un croc de sanglier virtuel, allez donc savoir….

    Les larmes, les orgasmes les frigidités passagères, les hémorroïdes, les crises, en veux tu, en voilà, je t’en mets combien, « y’a en a plus, est ce que je te le mets », etc…

 Enfin, pour résumer un peu, je dirai, que c’est quoi qu’en disent certains, un bordel, absolument hallucinant…

    Alors, certes, il se trouve toujours quelques grenouilles de bénitier pour nous faire croire, que c’est la valeur refuge, chose que confirme d’ailleurs, effectivement, le passant lambda, si vous lui posez la question, et sur ce point on ne peut effectivement en aucune manière l’en blâmer….

    Mais je vois que je m’éloigne de mon sujet, pour aller dans le rayon boucherie, et je ne crois pas que  je sois sur la bonne voie enfin, en tout cas, pour aujourd’hui.

    J’en étais donc, au cas de Paulette qui quand elle était jeune maman, entretenait avec sa maman, donc des relations tout à fait satisfaisantes, enfin, c’est ce qu’il me semblait, alors.

   Il est bon de préciser  que les parents eux,  étaient propriétaires de la maison, qui était dans un certain état de vétusté effectivement, qui justifiait, de la part de sa fille la fameuse Paulette,  au bout de quelques années, de ne plus payer son loyer et de la part des parents de ne pas faire les moindres travaux, puisque le loyer n’était pas payé.

    Ce qu’il importe, de bien comprendre c’est que de la part des parents d’une part, mais aussi, de la part de la fameuse Paulette, d’autre part, il importait absolument que cette situation perdure, puisque c’était, et c’est encore, à ce jour, la seule et unique méthode qui puisse vraiment garantir, que le climat familial, entre la  mère d’un côté (le mari, lui étant décédé), et la fille de l’autre, demeurent à tout jamais parfaitement pourris, conformément, au désir de chacune.

    Mais surtout ce qu’il faut bien imprimer c’est que décidément cette famille de Branquignols (hommage, SVP), fonctionnait comme  dans bien des familles selon le bon vieux schémas patriarcal, du pays de Caux qui veut, avoir ses petits, bien tout prés, qui à ce qu’on s’égueule, et se haïssent « et pourquoi, pas ».

   Et oui, pour le paternel, en question, il était bien évident, que de loger sa fille, était le moyen, le plus sur, pour lui, d’avoir, sur elle, un véritable pouvoir, en l’empêchant, simplement de prendre son indépendance, affectivement, en tout cas.

   Toujours est il que le pige diabolique, dont seuls, les culs terreux, ont le secret pour parvenir, ainsi à refermer le pige, de la façon la plus perverse qui soit.

   La fameuse Paulette divorcée (ça arrive à des gens très bien, vous savez, croyez moi…), elle venait à cette époque avec sa petite fille rescapée d’un couple, qui avait souffert et les grand parents effectivement  jouaient alors, un rôle de substitut affectif, qui comblaient les éventuelles  lacunes de la fameuse Paulette.

 Sur ce point je tiens juste à préciser, que « bien loin de moi, de la blâmer ».

 Dans sa situation, il est probable que j’en aurai je moi fait autant.

   Quand au fait que  les parents, remplissent  ce rôle je serai, moi, la première à me proposer de le faire si un jour l’une de mes filles venait à se retrouver dans la difficulté.

   Mais je pense moi que les parents doivent, ne jamais perdre de vue, que ce sont eux, les premiers éducateurs, des enfants et pas les grands parents.

 Pour ce qui concerne aussi, les relations d’ordre financier, il en est de même.

    Je suis mieux placée que quiconque pour sa voir à quel point avec le chômage, etc  la solidarité entre les générations est importante et parfaitement salutaires, mais de grâce de sou estimez pas le fait que des parents qui « perfusent » leur enfants, sont bien plus à même, d’ensuite représenter de véritables obstacles, à votre parcours, personnel, pour la simple raison, qu’ils se sentiront alors en droit, précisément,  d’arguer, de cet argument financier, vous  faisant sentir alors que vous avez bien été contents de les trouver, etc…. Et vous, vous ne pourrez rien dire, puisque ce sera vrai.

    Je ne dis pas qu’il en soit toujours ainsi, mais je précise juste qu’il en est souvent ainsi et que surtout au début les choses semblent je pense, « acceptables », que ce soit, de la part des parents, de donner de l’argent, ou acceptable de la pat des frères et sœurs de vous voir ainsi »perfusés » mais c’est au fil du temps, que rapidement, les choses se compliquent et que le revers de la médaille, lui, apparait.

    Il n’est pas question bien sûr de se mettre en danger si vous ne trouvez pas de travail il vaut mieux, effectivement d  leur demander de l’aide à plus forte raison, s’ils vous l’ont proposé mais il est important je crois, de bien communiquer, et d’éventuellement tenir une comptabilité suivie, de telle sorte, qu’au sein de la famille,  cette situation  pervertisse le moins possible  les relations au sein des familles.

    Mais là, où le piège est effectivement particulièrement diabolique, c’est que cette relation entre petite fille et Mamy, se retrouve alors compliquer et pervertir de la façon la plus certaine celle entre Paulette et son enfant….

    Il n’est pas question ici de porter un jugement, sur l’une ou sur l’autre mais juste de constater une fois de plus que de se reposer exagérément sur ses parents quand on est adulte comporte des risques, qui sont toujours systématiquement sou estimés.

    Que la fameuse Paulette elle ait été bien aise, de ne pas payer son loyer tant, qu’elle n’avait pas de travail  était pour moi, juste une évidence,  mais qu’elle persiste sur cette position une fois embauchée était pour moi juste irresponsable puisqu’elle permettait, ainsi, à ses parents d’avoir, sur elle un ascendant particulièrement pervers….

   Moi, je n’aurai jamais fait une chose pareille, et je ne serai pas laissée enfermée, alors que j’avais le choix je serai partie  habiter une autre maison, et je les aurai laissés, eux, les parents « comme deux ronds de flan » avec leur maison vétuste.

   Mais pour ça il aurait fallu être courageuse et oser braver  la méthode patriarcale, et castratrice qui paralyse autant de femmes dans le milieu agricole, profond, et pas uniquement, en pays de Caux, je tiens à le préciser.



Françoise Niel Aubin

Version imprimable | Actualités | Le Mardi 12/08/2014 | 0 commentaires | Lu 640 fois



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