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Lettre ouverte à Katia ABREU, femme d'affaire, maitre de l'agroalimentaire business, au Bresil.

Mots-clés : , Technorati


Madame.

    Je sais, que compte tenu des hautes responsabilités, que sont  les vôtres, il est probable que votre emploi du temps, soit tellement chargé, qu’il est fort probable que cette lettre, ne soit lue par l’un ou l’une de vos employées….

    Dans cette hypothèse, je tiens à faire savoir aux yeux qui me liront, qu’il est parfaitement regrettable que d’avoir des intermédiaires, qui lisent votre courrier, présente le terrible inconveniant, que de voir la semelle de vos chaussure à talon, se trouver aussi loin, que le sol, qui vous a vu naître.

 « le plancher des vache », présente en effet l’énorme avantage, de vous offrir l’opportunité, d’être à l’écoute sur ceux sur lesquels, vous êtes sensés veiller.

   Votre problème, chère madame, consiste dans le fait, que votre politique agricole, qui est à la profession, l’indéniable fossoyeur, ne fait qu’emprunter, le chemin, industriel et productiviste, qui ont mené, les agriculteurs, partout, dans le monde, vers un désir, illusoire, de toujours produire plus, quelqu’un soient les conséquences, sur l’environnement, sur le paysage, sur les consommateurs, mais pire, encore, sur les agriculteurs eux même, puisque ces derniers, détiennent  avec cette politique, partout, dans le monde, le triste records, de cancers, et de suicides….

    Je tiens à vous rappeler simplement, que ce que j’affirme là, ne consiste pas à trouver des arguments, « bêtement contre vous, et votre politique agricole », mais bien dans des faits et des chiffres, bien réels, qui ne font qu’étayer, la triste réalité, qui a généré le fait, que l’agriculture, ces dernières décennies, et années, partout, ou le triste chemin  de l’agriculture intensive se soit développée, a fait que le métier d’agriculteur, et d’éleveur,  était considéré, comme une profession, véritablement, sinistrée.

 Je ne sais pas, madame, si vous avez des enfants.

    Je ne sais pas, madame, dans cette hypothèse, si vous êtes déjà grand mère, ou pas.

    Peut être que votre arrivisme, qui est au feminisme, ce que carriérisme, est aux hommes politiques, vous a aveuglée, au point d’oublier, que de faire de la politique, n’a de sens, que si la notion de bienveillance, et de protection,  en gros, d’humanisme, doivent rester une constante qui habite toute personne, qui emprunte le chemin de la politique…..

   Et je ne parle pas, moi, du côté maternel, qui sommeille, le plus souvent, au sein de chaque femme, qu’elle ait enfanté, ou pas, qu’elle ait materné, ou pas, dans son parcours personnel.

   A la question, que vous vous posez, peut être, et qui consiste à se demander, si j’aurai usé, de tels arguments, vis-à-vis d’un homme, qui aurait occupé, votre poste, la réponse est « non, effectivement ».

   J’aurai usé de « l’instinct paternel », qui est d’être lui aussi, tout aussi bienveillant, vis-à-vis des brésiliens.

   Les discours que vous tenez, vis  à vis des peuples  autochtones, je tiens à vous le faire savoir, a choqué, énormément de monde, et pas uniquement, ceux, qui se préoccupent de leur sort…..

   Femme, et raciste, ont été deux mots, à mes yeux, parfaitement antinomiques, c’est ainsi, je n’y peux rien……

   Femme et n’ayant que du mépris, pour la forêt, et pour les arbres, tout autant, puisque ne pas avoir conscience de la valeur de cette dernière, puisqu’elle n’est que l’expression, du fait, qu’elle est notre mère, et nos poumons, me fait craindre que vous êtes parfaitement déconnectée  du monde, tel qu’il est véritablement, aujourd’hui, avec le souci omniprésent, de devoir  désormais veiller  sur cette forêt, tout comme nous devons le faire, pour n’importe quelle autre, ailleurs, dans le monde.

   Je tiens à préciser, que je ne suis pas naïve, au point de croire, que vous allez baisser la garde, « pour mes jolis yeux ».

   Je ne les maquille jamais excepté, éventuellement, pour poster les maquillages des indiens de la forêt amazonienne, que vous détestez, et que vous méprisez.

    Je suis moi, sensée veiller, sur ceux qui souffrent, ou qu’ils   se trouvent, et à ce titre, je ferai moi mon devoir, qui ne consiste pas uniquement à être leur porte drapeau, si c’est nécessaire, mais aussi de les aider à se battre, pour leur servir de porte voix.

   A moins que ça ne soit, de porte voie, celle de la raison, et du bon sens, qui consiste à laisser ceux qui étaient sur ces terres, AVANT VOUS, vivre  tel  qu’ils le désirent, comme leurs ancêtres,  leur ont appris.

    Ainsi, je tiens juste à vous informer, chère madame, que je ferai mon devoir, moi, en usant d’armes, qui sont bien loin, du pouvoir de l’argent, à plus forte raison, quand il  est issu de la corruption, et que le fait, de vous voir, vous, et Dilma Youssef, mépriser, l’ONU, dont la logique, devrait être, d’ailleurs, que vous en soyez exclus, tel que vous le faite sur ce point, ne fait que nous conforter dans la détermination qui est la notre, et avec laquelle, notre statut de caillou, dans vos chaussures, à talon aiguille, risque de vous causer, de véritables ennuis, dont vous ne soupçonnez pas la portée.

    J’ai la réputation, madame, d’être une femme, plus que conciliante, et je ne suis pas naïve, au point de vous soupçonner de l’ignorer.

    Mais ne perdez jamais de vue, chère madame, que les justes causes, de plus en plus, puisent leur énergie, dans des forces, qui visiblement, vous sont, à vous, interdites…..

    Je précise, enfin, que ceci n’est pas une menace, puisque ces forces, là, dont je vous parles, me mènent moi, alors, que je n’en suis, moi pas l’auteur, mais juste un instrument dans ce qu’il a de plus ordinaire.

 

 

 



Françoise Niel Aubin , Technorati

Version imprimable | Actualités | Le Mardi 22/04/2014 | 0 commentaires | Lu 682 fois



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