Mots-clés : Bonheur.
Je comprends fort bien, qu'il ait fait cette declaration, à l'époque, ce jour là, en particulier. Et je l'en remercie. Mais je n'étais moi, absolument pas dupe, et savais tres bien, à quel point au fond de lui, il était brisé.
les propos qu'ila tenu, par la suite, au sujet de Cantat, l'ont effectivement confirmé.
Je m’insurge, absolument, contre cette absurdité, d’ailleurs, quand je verrai Jacques, je le lui dirai, et je vous prie de croire, que ça va chier deux minutes.....
Et bien oui, ça n'est pas QUE une question de volonté, malheureusement.
Nos propres valises, nos propres fêlures, sont là, pour nous entraver, et nous empêcher d'avancer, plus souvent, qu'on ne le croit.
Alors, bien sûr, on peut "par politesse", ou par principe choisir, de se taire, et les cacher.
Mais c'est un masque qui finit par tomber, et plus on s'est évertué, à le cacher, plus l'addition est salée, en fin de compte.
Et moi, un jour, une femme que je connaissais, qui semblait toujours, "sans problèmes", m'a dit, simplement, du fond du cœur "Et vous croyez vraiment, que la vie mérite, d'être vécue" ?
Moi, j'allais bien, et sous estimant, parfaitement, son discours, qui était en fait, un véritable appel à l'aide, sur le moment, j'avais complétement oublié qu'elle était dépressive, depuis longtemps.
Alors, j'ai fait ce que tout le monde fait, en pareille circonstance, j'ai dit "allez, ne vous en faite pas, ça va aller".
Elle m'a souri, "fort poliment", et nous avons changé de sujet.
Trois jours plus tard, j'apprenais son suicide.
Bien sûr, je précise, que je ne me sens pas coupable. Il est possible, que moi, l'ayant écoutée, que son choix, aurait été le même.
Mais il est possible, aussi, qu'il ait pu, être différent.
Depuis ce jour, je puis vous affirmer que je prête beaucoup plus d'attention, à des petits signes, que d'autres, peut être, comme moi, ce matin là au marché, je n'ai pas su considérer.
Françoise Niel Aubin Bonheur.
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