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"Changer le monde", CULTUREL ou POLITIQUE ?

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  Il m’est déjà arrivé, ces dernières années, de disserter, sur ce sujet, effectivement.

 

    Le débat, ne s’en trouve que reposé, si ce n’est à moi, à la société toute entière, aux intellectuels, aux philosophes, aussi, ainsi qu’aux politiques, de quasiment tous bord. Oui, je dis bien « quasiment tous bords », parce que les extrêmes, par leur connerie, s’excluent eux, généralement du débat, puisque leur intolérance, de façon, générale, va de pair, avec la pauvreté, de leur quotient émotionnel.

   C’est là, un sujet, d’une importance fondamentale.

Pour alimenter le débat, je c vous recommande, de regarder, la série « un jour, un destin »,  spécial « LEOTARD », qui sera diffusé, mercredi.

   Dans l’annonce de l’émission, Philippe Léotard, et François Léotard,  Philippe, étant décédé, son frère, donc, fait la confession, que c’était son frère, qui « avait raison ».

 Je précise que je n’ai, moi, pas vue encore, l’émission.

   A la question, « une œuvre artistique, peut elle, changer le monde », je dirai, moi, sans aucune hésitation, « non, mais elle peut y contribuer, plus qu’on ne le soupçonne, dans la mesure, où elle est plus efficace, pour montrer, certains faits d société, ou dénoncer, des injustices, ou des inégalités, en aidant, le public, à une meilleure, prise de conscience ».

   Ensuite, le véritable pouvoir, décisionnaire, lui, n’appartient, qu’aux politiques, et c’est en ce sens, effectivement, que certains politiques, eux, encore aujourd’hui, sous estiment parfaitement, l’aspect culturel.

 

   Les artistes, eux, et en ce sens, François Léotard, n’a pas tort, sont des visionnaires, infiniment plus compétents, que bien des politiques, précisément, par ce que leur quotient émotionnel, à eux, est plus affuté.

   En fait, ce sont les artistes, chercheurs, inventeurs, qui eux, « montrent la voie », et ce sont aux politiques, eux, d’y être attentifs, parce que ce sont eux, qui détiennent le pouvoir décisionnaire.

   Un pouvoir quel qu’il soit, qui ne prête aucune attention, au mieux, artistique, et à la condition des artistes, à plus forte raison, quand ils sont dans la précarité, ou dans le doute, et « l’amateurisme », ( ce qui, à mes yeux, est l’essence même de la démarche artistique), est un pouvoir, qui par définition, est en déliquescence, et voué à l’échec, et la révolution, au sens, le plus dévastateur, et le plus meurtrier qui soit.

   Je tiens cependant, à bien expliquer, cette « nuance » quand à « l’amateurisme ».

   Je ne suis pas en train de prétendre, qu’il soit nécessaire, d’être socialement, en état de précarité sociale (je pense aux intermittents du spectacle),  pour  avoir, une sorte de « sang bleu », sur le plan artistique.

   Je prétends, simplement, qu’un artiste véritable, doit, dans sa démarche, lui, toujours envisager, ce qu’il crée, comme s’il était un enfant, avec la pureté du cœur, et des sentiments, et que dans le mot « amateur », il n’y a pas dans mon discours, une volonté, de l’opposer, aux professionnalisme, comme le font tous les gens, mais simplement,  poser le doigt, sur l’étymologie du mot, c’est-à-dire « celui qui aime ».

   Quant au fait de privilégier, le culturel au détriment, du politique, je pense que c’est une erreur, pour celui, qui souhaite, faire bouger les choses, à moins, comme c’est mon cas, qu’il puisse vraiment compter, sur des relations, où il a la certitude, que ce qu’il dit, pense ou observe, soit vraiment entendu, par un courant politique, comme c’est notre cas, à Thomas Fersen, et à moi, ce qui, dans ce cas, est diffèrent.

   Certaines chanson, qui font partie de notre patrimoine national, enfin, de la francophonie, devrai je dire, ont bouleversé, tellement de gens, qu’ils en sont marqués, au fer rouge, pour leur vie entière.

 Je pense à « Jef », de Jacques Brel, qui invite, à compassion, avec une redoutable intelligence, je pense à « ces gens là », encore, de jacques Brel, mais je ne me risque pas, à les énumérer, parce que la liste, « Dieu soit loué », est infinie.

 Oui, comme vous pouvez le voir, c’est de chanson, que je vous parle, exclusivement.  Je ne cherche à blesser personne, et surtout pas, certains cinéastes, qui nous ont fait confiance, à Thomas Fersen, et à moi….  Je pense bien sûr, à INTOUCHABLES qui n’a pas fini, de créer de véritables séismes, tant son message est puissant.

   Mais si je mets, moi, au-devant, la chanson, c’est qu’elle revêt, à mes yeux, un avantage, plus que considérable, c’est celui, d’être le mode artistique, le plus populaire.

   Pour un film, il faut avoir l’électricité, et que des projections, soient organisées, par une quelconque autorité, ou qu’il y ait la télé, donc, l’électricité…

  Dans les pays, les plus reculés, et que ne l’ont pas, il n’y a pas la télé, et les plus pauvres eux, n’ont pas les moyens, de communication, qui sont accessibles, aux plus riches.

   Une chanson, elle, pour peu, qu’elle ait été transmise, par un autre humain, par la voie orale, statistiquement, pourra au contraire, être transmise par la « voix », de communication, qui nous a été donnée, à notre naissance, c’est-à-dire, « la voie  humaine ».

   C’est en ce sens, que la chanson, qui qu’on en dise, quoi que l’on fasse, par sa NATURE même, aura systématiquement, en t pour l’éternité, une longueur d’avance, sur tous les autres, modes artistiques.

 Certains, seront tentés, de revendiquer, de mettre en avant, la littérature.

  La littérature, elle, est « mère », de 80%, des autres, formes artistiques, c’est une évidence.

  Mais cette dernière, se trouve d’office, reléguée, au fin fond des bibliothèques, ou pour décorer, un salon, pour peu, que les humains, eux, ne sachent ni lire, ni écrire, quoi, que l’on dise, et quoi que l’on fasse, et c’est , de plus, sans compter, avec l’obstacle, des langues.

   Une chanson, elle, peut même parvenir, à « charmer », sans qu’on ne parvienne à saisir, les paroles, ou la langue, qui aurait semblée, imperceptible, à la lecture.

   Faite donc, l’essai. Lisez, un livre dont vous ne connaissez pas la langue, et il vous tombera des mains, parce que vous ne comprendrez rien, c’est normal.

   Faite donc, l’essai, avec une chanson, dans une langue, que vous ne connaissez pas, et vous remarquerez, que si la mélodie vous plait, vous adopterez la chanson, et que cette dernière, par la mélodie, transmettra le message désiré, par l’auteur, compositeur.

   Mieux que ça, si la mélodie vous plait, vous la chanterez, vous, sans même vous en rendre compte, parce que le fait de chanter, est un besoin, physiologique, des plus naturels, et qui est aussi inné, que le simple fait de parler.



Françoise Niel Aubin

Version imprimable | Actualités | Le Mardi 29/10/2013 | 0 commentaires | Lu 783 fois



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